Un jeune homme coiffeur dans son état, a comparu devant le tribunal de première instance de Tunis pour abus de confiance. Il ressort des faits, que l'accusé a abusé de la confiance de la victime à laquelle il avait promis monts et merveilles surtout après l'implantation d'un projet fort lucratif. Il lui indiqua qu'il ne disposait pas d'argent mais qu'il pouvait participer par son travail, puisqu'il était très connu dans le domaine de coiffure. En préambule, la victime, associée, dans ce projet devait équiper le local par le matériel nécessaire. Elle remboursa un montant considérable entre autres pour le salon de coiffure et laissa le jeune homme entre temps travaillait. Bien entendu, elle mordit à l'hameçon et déboursa rubis sur ongle la somme revendiquée par l'accusé qui s'éclipsa tout de suite. Las d'attendre, l'associé dut la mort dans l'âme s'adresser au premier poste de police pour déposer une plainte contre lui. Arrêté, l'accusé nia les faits incriminés et déclara que son ex associée lui a inculpé à tort, puisqu'il n'a pas accepté de rester son employé dans le salon et a profité pour planter son propre projet et y travaillait seul dans son salon. Il a comparu en état de liberté et déclara qu'il n'a pas volé les matériels de son associée et clama son innocence. L'affaire a été reportée par l'avocat pour préparer les moyens de la défense.