Tout a commencé entre eux, par une idylle. Et au fil du temps une profonde amitié s'est tissée entre les deux étudiants d'autant plus qu'ils partageaient la même classe à l'institut national d'agronomie. Les deux jeunes étudiants sont devenus inséparables. Tout le monde connaissait leur relation. Cependant, et pendant les vacances l'étudiant s'aperçut que sa douce moitié ne partageait plus avec lui les mêmes sentiments. A la rentrée scolaire, elle lui signifia qu'elle voulait mettre fin à leur relation. Surpris, il lui supplia de revenir sur sa décision. Mais celle-ci insensible à ses pleurs refusa de l'entendre ou même lui donner une excuse valable à cette rupture subite. L'amant aveuglé par la colère décida de se venger. Le jour des faits, armé d'un couteau, il s'est dirigé vers sa dulcinée la suppliant une deuxième fois de ne pas rompre leur relation. En vain. Alors il tira le couteau et sans crier gare, lui asséna plusieurs coups. Il reprit conscience, en entendant les cris stridents de la jeune victime gravement blessée. Alors il se dirigea vers le poste de police le plus proche pour avouer son crime. La victime fut transportée à l'hôpital où elle rendit l'âme. Son cadavre fut déposé à la morgue suite à une autopsie. Une enquête fut ouverte. Arrêté et interrogé, il fut inculpé par la chambre d'accusation d'homicide volontaire prémédité. Le tribunal de première instance l'a condamné à la perpétuité et il interjeta appel. Hier, l'accusé a comparu devant la Cour, et affirmé qu'il n'avait pas l'intention de tuer son amie, et déclara qu'il a agi sous l'emprise de la colère. Son avocate qui avait demandé déjà un examen psychiatrique de son client a demandé le report de l'affaire pour déterminer la responsabilité pénale de l'accusé. L'affaire a été reportée au 25 mai prochain.