* L'émigré dealer, condamné en Tunisie Le tribunal de première instance de Tunis vient d'examiner une affaire de violences exercée par un mari sur la personne de son épouse. Les faits de l'affaire montrent que le mari n'avait pas trouvé sa chemise préférée, repassée, en voulant la mettre pour aller assister à un colloque. Son épouse était déjà partie au boulot et l'accusé est entré dans une colère terrible qu'il avait couvée durant toute la journée et ne l'avait fait exploser de nouveau qu'en rentrant chez lui en début de soirée. Il s'est énervé à l'encontre de son épouse et lorsqu'elle a répliqué qu'il aurait pu repasser la chemise tout seul, il l'a rossée de coups. La malheureuse épouse perdit connaissance. Pris de panique, le mari décida de la conduire vers un hôpital de la place où elle fut réanimée. Rétablie, l'épouse n'a pas hésité à porter plainte afin de rompre définitivement avec cette vie malheureuse qu'elle menait. Son conjoint a été inculpé de violences graves. Il a été arrêté et déféré devant la justice. Il a comparu devant la chambre correctionnelle du tribunal de première instance de Tunis et a demandé pardon. Il sollicita les juges de reporter l'affaire dans l'espoir de voir sa femme retirer sa plainte. La cour a reporté son verdict.
L'émigré dealer, condamné en Tunisie Le tribunal de première instance de Tunis a condamné un ressortissant tunisien résidant à l'étranger à 6 ans de prison pour commercialisation de drogue et à deux ans pour consommation. Le dossier de l'affaire indique qu'un mandat d'arrêt international a été émis contre ce dealer quelques semaines après son arrivée en Tunisie. La requête mentionne que cet émigré est impliqué dans les circuits de la drogue. Interpellé, il a nié toute implication dans ce genre de trafic. Il a expliqué que c'est une dénonciation perpétrée par des trafiquants voulant fuir l'inculpation de commercialisation de drogue, en l'accusant puisqu'il est rentré au bercail. En guise de contrôle de la véracité de ses dires, l'accusé a été soumis à des analyses qui ont révélé qu'il était un consommateur assidu de stupéfiants. Malgré les résultats accablants, l'inculpé a prétendu c'est la première fois qu'il s'adonnait à la drogue, niant catégoriquement la commercialisation de ces produits prohibés. L'accusé a été arrêté et traduit devant un tribunal qui l'a condamné pour les peines sus-citées. Il interjeta appel et comparut de nouveau devant la chambre criminelle de la Cour de Tunis. A l'audience, il nia avoir fourni de la drogue à ses co-accusés qui ont été arrêtés à l'étranger et qui l'ont dénoncé en tant que dealer, alors qu'il en consommait pour la première fois. Il a accusé ses co-accusés de l'avoir impliqué pour échapper au délit de distribution. Son avocat sollicita les circonstances atténuantes. Le tribunal a toutefois condamné l'accusé à six ans de prison ferme pour commercialisation de drogue et à deux ans pour consommation. L'accusé a interjeté appel.