Le président Mahmoud Aboud largué par ses pairs les mécènes locaux à l'instar de ce qu'à enduré son prédécesseur Faouzi Ktari, fait tout son possible pour sortir ses troupes de l'ornière et leur sauver la peau. Une prime double de 2000 dinars est promise aux joueurs en cas de victoire contre les clubistes. Un argument massue par les temps qui courent pour mettre définitivement à l'abri les gafsiens.
Des Marocains à prendre au sérieux Le résultat fort prometteur ramené du Maroc dans le cadre de la coupe de la CAF a rassuré tous ceux qui gravitent dans le giron du club. La qualification au second tour n'étant plus qu'une simple formalité pour la rue à Gafsa. Une approche que réfute avec force Mohamed Kouki ne cessant de prévenir les siens contre un relâchement pouvant leur être fatal. Autre recommandation, mettre de coté pour l'heure la parenthèse maintien parmi l'élite et ne se concentrer que sur la rencontre continentale.
Fin de saison studieuse La rue à Gafsa est soumise à une succession d'évènements aussi contradictoires qu'inattendus. L'équipe locale constituant jusqu'à un passé très récent le fleuron du football national avec des prestations et surtout des résultats fort probants tant sur plan local qu'africain, cette équipe si fringante lutte pour son maintien en cette fin d'exercice. Mohamed Kouki en fin psychologue ne veut pas mettre la pression sur les siens et clame que la victoire lors du prochain match à venir à la maison contre le CA les sortirait d'affaire. Un discours bien beau à priori, mais quand on connaît la détermination des tunisois à rester collés au sillage du leader espérantiste à l'affût de la moindre bévue des protégés de Faouzi Benzarti, on comprend alors l'immensité de la tache qui attend les centristes.