Les faits s'étaient déroulés au centre ville, lorsque la victime, une jeune dame a déclaré que l'accusé l'avait interpellée alors qu'elle descendait du bus, pour lui reprocher d'avoir témoigné en sa défaveur dans une affaire civile, suite à laquelle il avait purgé une peine de prison. L'agresseur dès qu'il l'aperçut se dirigea vers elle, pour la tenir par son épaule d'une manière violente et agressive en la menaçant, puis il tira un grand couteau qu'il cachait dans sa poche pour lui asséner plusieurs coups au niveau du visage, jusqu'à ce qu'elle fut tombée par terre, avec du sang giclant de sa profonde blessure. Elle put être secourue à temps, alors que l'agresseur prit la fuite. Arrêté suite à la plainte présentée par la victime, et inculpé de violences graves, il comparut devant le tribunal déclarant qu'il avait rencontré la victime par hasard et qu'il avait ramassé le couteau qui était par terre bien avant de l'apercevoir. Il ajouta que la victime avait proféré des injures à son encontre, qu'il s'énerva au point de perdre son self contrôle. Il précisa qu'il n'avait pas l'intention d'agresser la victime, mais qu'il avait agi sous l'effet de la colère. Son avocat précisa que les faits s'étaient produits par un pur hasard, d'où l'absence d'intention de violenter qui que ce soit. Il requit aussi les circonstances atténuantes d'autant que son client avait agi sous l'emprise de la colère. Toutefois, après en avoir délibéré, le tribunal condamna l'accusé à trois ans d'emprisonnement pour violences graves et port d'arme prohibé. Un jugement qui a fait l'objet d'un appel interjeté par l'accusé. Il a comparu devant la chambre criminelle de la cour d'appel, réitérant ses aveux. Et la cour appréciera.