* Un faux contrôleur économique, en action L'accusé dans cette affaire est un mari qui a étranglé à mort son épouse, profitant du fait qu'il s'était trouvé seul avec elle au domicile conjugal. Leurs enfants étaient absents. Après avoir commis son forfait, il alla solliciter un voisin pour l'aider à sauver la victime qu'il croyait encore en vie. Cependant lorsque les secours arrivèrent sur les lieux, elle était déjà morte. Le mari en informa la police qui se dépêcha, ainsi que le procureur de la République, au domicile conjugal. Ils constatèrent les faits et arrêtèrent le coupable. Celui-ci fut inculpé d'homicide volontaire et l'autopsie ordonnée par le procureur, confirma la mort par strangulation de la victime. Au tribunal de première instance, le mari fut condamné à 15 ans d'emprisonnement. Il interjeta appel et comparut dernièrement devant la cour d'Appel afin de soutenir qu'il avait agi sous l'emprise de la colère, sans aucune intention de sa part de tuer la victime. Il avait expliqué son geste, devant le tribunal par le désir de venger son honneur, ayant soupçonné son épouse d'avoir une relation extra conjugale. Cependant il se rétracta au cours de l'audience, précisant qu'il n'avait jamais douté de la conduite de son épouse mais que leur relation s'était quand même altérée depuis un certain temps, à cause d'un cumul de simples malentendus sans gravité. Il précisa qu'il s'était emporté démesurément, pour agir inconsciemment et sans mesurer la gravité de son geste, mais en tous cas, il n'avait pas l'intention de tuer son épouse qu'il aimait tant. L'affaire a été renvoyée à la demande des avocats de la défense pour leur permettre de préparer leurs moyens de défense.
Un faux contrôleur économique, en action Le tribunal de premier degré de Tunis a eu dernièrement à juger une affaire de falsification et d'escroquerie dans laquelle étaient impliquées deux personnes, un quadragénaire et une femme. Il ressort des faits que l'accusé principal travaillait en tant que cadre dans une société privée, avant d'être licencié pour malversations. Entre-temps il noua une relation avec une femme qui est devenue par la suite sa complice. En effet, elle lui proposa l'idée de passer pour un contrôleur économique et abuser de la crédulité des commerçants. Elle lui a même préparé des reçus contrefaits. En outre, elle lui a confectionné une carte professionnelle falsifiée, comportant son identité et sa photo comme étant un vrai contrôleur économique. Muni de son sésame, il pénétrait dans les magasins des commerçants, pour leur présenter alors sa carte falsifiée d'agent de contrôle, et leur demander les factures d'achat. Au cas où il trouvait des choses non conformes avec la réglementation, il devait dresser à leur encontre des P.V, ou leur infliger des amendes. Ces derniers pour ne pas être poursuivis juridiquement, faisaient alors un arrangement avec le faux agent, en lui remettant des sommes d'argent. Embarrassés et dérangés par cette situation nouvelle, les commerçants ont donné le signalement de l'agent aux policiers, qui l'ont arrêté et déféré devant la justice avec sa complice. L'instruction suit son cours.