Cette année est très particulière car de mémoire de "veilleurs de nuit" jamais il n'y a eu autant de cafés maures et de salons de thé-chicha ouverts la nuit. Certains sont chantants et tous, presque, veillent jusqu'à l'aube. Ceci, bien sûr, crée de la concurrence et les bras de fer entre gérants voisins n'ont jamais été aussi pressants, surtout au niveau des prix et des services. (On a vu des cafés turcs au Lac à 8 dinars et des thés à 6,500 à El Manar). Sinon, il y a la nouvelle mode des réservations et des menus. Réservez dans un café est à la limite du FX et être obligé de consommer un "menu" avec "café-jus-bouza-gâteau" à... 15 dinars n'est qu'une nouvelle forme de vente conditionnée!