* « La piste tunisienne reste d'actualité » L'équipe nationale n'a toujours pas de patron. D'aucuns estiment qu'il est inconcevable que notre sélection représentative n'est pas sollicitée à cinq mois du coup d'envoi du championnat du monde en Croatie. Le raisonnement n'est pas approprié quand on sait que les entraînements ont démarré depuis belle lurette en Tunisie comme en France où évoluent une bonne partie des joueurs constituant l'ossature de notre équipe nationale. Trois entraîneurs sélectionnés Toujours faut-il qu'il y ait un technicien à la tête de cette sélection et le plus tôt serait le mieux. Alors où en est-on dans la recherche de cette denrée rarissime sachant que la quasi-totalité des techniciens de haut niveau exercent à l'heure actuelle ? Mehdi Khouaja, le président de la FTHB répond à cette question "La commission mise sur pied pour le recrutement d'un entraîneur national n'a pas chômé. Sur une liste de six techniciens retenus, il n'en reste plus que trois. Je dois quand même vous signaler que nous étions sur le point d'engager le sélectionneur de l'Espagne mais le problème de la langue nous a rebutés, l'intéressé ne pipe pas mot de français. Ce que je tiens à dire, c'est que le nom du futur entraîneur sera connu bientôt, avant le 20 septembre, délai de rigueur". D'ailleurs, Mehdi Khouaja se déplacera dans les tout prochains jours en Europe, quitte à sauter la tenue du Congrès de la CAHB pour rencontrer un à un les trois entraîneurs retenus et discuter de l'éventualité de leur engagement en partant de critères définis à l'avance : salaire, niveau, langue... Non aux solutions provisoires Certaines parties ont proposé d'engager pour deux mois soit l'entraîneur de Montpellier soit l'ex-sélectionneur Hasanafendic, le temps de préparer notre équipe nationale au championnat du monde et veiller sur son parcours dans cette compétition : "C'est une proposition rejetée par le bureau fédéral poursuit Mehdi Khouaja. Notre handball a besoin d'un technicien de haut niveau qui doit exercer pour le court et le moyen termes. Nous n'allons pas nous amuser à changer d'entraîneur à trois reprises en l'espèce de quelques mois. Il s'agit de patienter quelques deux à trois semaines et le problème sera résolu". La piste tunisienne toujours d'actualité Seulement nous avons comme l'impression que nos décideurs ne s'intéressent nullement aux techniciens tunisiens et nous n'avons pas manqué de poser la question au président de la FTHandball : "Notre confiance est totale dans le cadre technique tunisien qui accomplit un excellent travail en Tunisie comme loin de nos frontières. L'engagement d'un entraîneur national du cru n'a pas été écarté, il reste d'actualité et nous avons même établi une liste de techniciens en mesure de prendre en mains notre sélection représentative". Si notre handball a atteint un si bon niveau, c'est justement grâce au travail des entraîneurs tunisiens". Voilà en gros ce qui se trame au sujet de l'entraîneur national avec l'espoir de voir ce problème trouver une solution aussi rapide que possible. Et pour terminer, une dernière question à Mehdi Khouaja : pourquoi avoir interdit aux membres fédéraux de répondre aux interrogations des journalistes ? "Non a-t-il rétorqué. J'ai invité mes collègues du bureau fédéral à répondre aux questions qui concernent les commissions que préside chacun d'eux sans plus. Pour le reste, je m'en charge sans oublier que les activités de la fédération sont adressées à la presse après chaque réunion du bureau".