Tunis-Le Temps - Le jeune homme était-il épris de sa voisine ? En aucun cas celle-ci ne l'avait remarqué. D'autant que le jeune en question, n'avait jamais auparavant, manifesté de comportement pouvant attirer l'attention de la bonne dame. Jusqu'au jour où il la prit de court dans la rue, en état d'ébriété, et couteau de cuisine à la main, il tenta de l'entraîner dans un endroit isolé dans le but d'abuser d'elle. Mais elle commença à pousser des cris stridents afin d'ameuter les passants. Ce qui l'incita à lâcher prise et prendre ses jambes à son cou. Elle alerta les agents de la police criminelle du secteur qui , munis du signalement de l'agresseur, purent lui mettre la main dessus, peu de temps après. S'il reconnut les faits au cours de l'enquête préliminaire, devant le tribunal cependant, il se rétracta en niant le fait d'avoir tenté ,à aucun moment, d'abuser de la voisine. Etant le jour des faits éméché, il s'était adressée à elle, précisait-il, par des mots gentils mais sans dépasser les limites de la politesse. Mais elle avait pris la mouche , ce qui dégénéra en altercation, au bout de laquelle, il s'effaça afin d'éviter le pire. Ses argumentations ont été appuyées par son avocate qui plaida l'absence de preuves, rendant l'accusation de tentative de viol par la violence, dénuée de tout fondement. D'autant plus, poursuivit l'avocate, que le prétendu couteau qui aurait servi à menacer la victime, n'a pas été saisi par les enquêteurs. Pour toute ces raisons, la défense sollicita l'acquittement de son client. L'affaire est mise en délibéré.