Tunis - Le Temps - Le quinquagénaire, accusé de vol qualifié dans le cas d'espèce, roulait tranquillement dans sa voiture, dans les environs d'El Manar. Il fut soudainement attiré par une jeune étudiante, qui ce jour-là, rentrait chez elle à Jendouba, pour y passer les vacances. Elle était bien encombrée par les sacs qu'elle portait et se dirigeait vers l'arrêt du bus, son but était d'arriver vite chez elle. Mais le quinquagénaire commença à l'importuner , la suivant avec sa voiture, et insistant pour qu'elle y monte pour un petit tour avec lui. La jeune étudiante fit mine de ne pas s'apercevoir de sa présence, continuant son chemin, d'un pas leste et son cœur qui battait de plus en plus. Mais voilà que brusquement l'automobiliste s'arrêta, descendit de sa voiture brandissant un coutelas à la main afin d'obliger la pauvre jeune fille à accéder à sa demande par la force. Puis il la somma de lui donner, à défaut de monter avec lui en voiture, tout ce qu'elle avait sur elle. Il put lui enlever ainsi outre son téléphone portable, la somme de 100 dinars. Après quoi il regagna sa voiture pour s'éclipser et laisser sa victime dans un piteux état. Réalisant qu'elle a eu au fond plus de peur que de mal, elle se ressaisit et alla raconter sa mésaventure à la police. Arrêté, le forcené déclara, qu'ayant aperçu la jeune fille chargée par les bagages qu'elle portait difficilement, il lui avait simplement proposé de l'aider, en la prenant avec lui en voiture. C'est ce qu'elle fit, affirma-t-il et l'accompagnant jusqu'à l'arrêt, il lui subtilisa son téléphone portable qu'il trouva joli. Mais il s'était énergiquement défendu d'avoir, à aucun moment procédé à la menace, à lui prendre quoique ce soit par la force. Son avocat le soutenant, déclara qu'il n'y a qu'un vol simple pour lequel aucune preuve tangible corroborant les allégations de la jeune fille. Il n'y a donc dans cette affaire , ajouta-t-il requit les circonstances atténuantes. Le Tribunal en sera-t-il convaincu ?