Tunis le Temps : Elle avait été engagée par la maîtresse de céans qui lui fit confiance et l'adopta au sein de la famille. Cette jeune fille qui travaillait en tant qu'aide ménagère était convenue avec sa patronne d'un salaire de 160 dinars par mois. Toutefois elle ne fut pas payée à ce qu'elle prétendra devant les agents de la brigade criminelle, qui l'arrêtèrent suite à la plainte déposée par la victime, pour vol de ses bijoux. La jeune fille reconnut les faits, mais déclara qu'elle avait agi de la sorte, pour se faire payer son salaire, qui avait atteint la somme de 900 dinars . D'ailleurs elle ajouta qu'elle avait vendu une partie des bijoux volés pour la somme de 520 dinars, une autre partie à 240 dinars, et une dernière à 64 dinars. Les acheteurs de ces bijoux ont été également inculpés pour recel. Il déclarèrent cependant qu'ils en ignoraient l'origine frauduleuse, d'autant plus qu'ils étaient pris de pitié pour la jeune fille qui leur avait dit qu'elle avait besoin d'argent étant malade et tenue de subir une opération chirurgicale. Ils réitérèrent leurs déclarations devant le tribunal où ils comparurent dernièrement ainsi que l'aide ménagère en tant qu'auteur principal. Celle-ci a déclaré cependant qu'elle voulait se faire payer son salaire, et qu'elle était effectivement tenue de subir une opération chirurgicale. Son avocat a plaidé l'absence de l'élément légal de l'infraction, étant donné que sa cliente ne considérait pas son acte comme étant un vol ; elle voulait tout simplement se faire justice elle-même. En tous les cas , poursuivit la défense, elle n'avait pas l'intention de voler. Le tribunal l'entendrait-il de cette oreille ?