Ainsi donc et après avoir annoncé dans un premier temps et plus précisément au lendemain du dernier match du championnat contre le CA qu'il n'entend pas briguer un deuxième mandat consécutif et appelé à la tenue le 13 juin prochain d'une assemblée générale élective Moncef Khemakhem est revenu à de meilleurs sentiments. Il s'est en effet décidé à se présenter candidat pour un nouveau bail de deux ans à la tête du club phare du sud choisissant de se présenter candidat. Il a attendu jusqu'au dernier jour du délai imparti (lundi dernier) pour déposer une liste de douze membres comprenant quelques changements par rapport à la composition du bureau directeur sortant. La composition de la liste: Changements dans la continuité A cet égard, on remarque la reconduction de Mohamed Jlaïel au poste de vice président, de Sami Bousarsar qui se verra confier les prérogatives de trésorier général et de Romdhane Ben Salmane dont on ne sait pas encore s'il gardera ou non son poste de président de la section de football. En contrepartie on enregistre le retour à la sphère dirigeante, notamment, de l'ex joueur des années 90, Chokri Cheikhrouhou. Se donner une nouvelle chance Le bilan du club au terme de l'exercice écoulé et à part quelques rares satisfactions parmi lesquelles l'on citera particulièrement la super coupe remportée par l'équipe féminine de basket-ball et la coupe de Tunisie de volleyball gagnée par l'équipe des dames, fut dans l'ensemble décevant. Un bilan qui a suscité un profond sentiment de grogne au sein de la masse des supporters dont une frange s'est violemment prise à l'équipe première de football lors d'une séance d'entraînement précédant le match contre le CA comptant pour l'ultime journée du championnat. Ce bilan est venu mal récompenser les efforts du bureau directeur sortant et particulièrement de son président qui n'a pas lésiné sur les moyens en consentant d'énormes sacrifices financiers pour assurer aux différentes sections et notamment l'équipe première de football les meilleures conditions de travail et de réussite. Moncef Khemakhem, et ce n'est pas un secret pour personne, n'a pas été bien épaulé par les hommes d'affaires du club et a dû supporter pratiquement tout seul le lourd fardeau financier composé de l'imposante facture des dépenses de gestion et des lourdes sanctions de la FIFA d'un montant global de 5 millions de dinars et dont il n'assumait, ni de près ni de loin, la responsabilité. Et comble d'ingratitude certains malintentionnés pseudos supporters, non reconnaissants des sacrifices consentis par l'homme, sont allés sans éprouver le moindre scrupule jusqu'à reprocher au président du club d'exploiter ses responsabilités à la tête du CSS pour servir ses propres intérêts et favoriser sa candidature au poste de maire du grand Sfax lors des précédentes élections municipales. Moncef Khemakhem, en l'absence d'un candidat à sa succession a accepté de briguer un deuxième mandat se disant prêt à consentir d'autres sacrifices. Il a accepté de ne pas lâcher son club de toujours auquel il voue un amour sans bornes. Moncef Khemakhem a choisi ainsi de ne pas sortir sur la pointe des pieds par la petite porte et se donner une nouvelle opportunité pour faire réussir son projet qui lui tient énormément au cœur.