En attendant la loi sur la relance économique, l'ARP a approuvé mercredi 13 septembre, la loi controversée sur la réconciliation économique ou plus précisément sur la réconciliation administrative. Débats houleux et vives tensions ont marqué les pourparlers sous l'hémicycle. Finalement la loi a été, comme à l'accoutumée, approuvée avec une majorité réconfortante de 117 voix pour. A signaler que dans sa dernière mouture, la réconciliation fiscale a été stoppée net après révision et accord entre les deux partis au pouvoir. Devant le chahut de l'opposition, Slim Azzabi, Chef de Cabinet du Président de la République s'est félicité de l'approbation de ladite loi, sonnant le triomphe du consensus. «La réconciliation et dans et pour l'intérêt du pays. Une opportunité pour l'administration publique dont la productivité a régressé de 50% au cours des cinq dernières années. Il s'agit de libérer les potentiels et d'accélérer la réalisation des projets de développement », a-t-il répondu aux membres de l'Assemblée. Aujourd'hui et après l'approbation de la loi sur la réconciliation administrative peut-on dire, adieu aux problèmes administratifs qui freinent la relance des investissements notamment ceux régionaux, tel que « commercialisé » par les défenseurs de la réconciliation ou plutôt- devrions-nous nous attendre au retour de l'impunité comme l'affirment ses détracteurs ? Wait & See. De toutes les manières, les députés devront dans les semaines à venir accélérer l'examen de la loi d'urgence économique. Une loi d'actualité brûlante et tant attendue par les opérateurs économiques.