L'organisation 23-10 pour l'appui à la transition démocratique a réclamé, hier, l'ouverture d'une enquête « sérieuse » sur les «modifications illégales » apportées au registre électoral pendant les élections législatives de 2014. Selon une déclaration rendue publique par l'organisation, l'Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie) avait « reconnu, implicitement, la présence d'infractions relatives au registre électoral après la décision de prolonger les délais d'inscription pour les personnes inscrites mais qui n'avaient pas été en mesure de voter lors des législatives. A cet égard, l'organisation a accusé l'Isie d'avoir violé la loi électorale qui, a-t-elle rappelé, l'engage à garantir le droit de vote pour chaque électeur, mettant en doute l'intention de l'Instance de garantir le droit de vote pour tous les électeurs dans la mesure où elle les oblige à fournir un document justifiant leur inscription au fichier électoral de 2011.