Les ministères de la Défense et de l'Intérieur considèrent toute information non officielle comme du chahutage du déroulement des opérations Les ministères de la Défense nationale et de l'Intérieur ont annoncé, hier, par communiqué conjoint, que « les opérations de ratissage sont toujours en cours pour traquer les éléments terroristes dans certaines zones. Divers types d'armements sont utilisés pour pilonner les sites susceptibles de servir de sanctuaires aux terroristes », ont-ils souligné. « Les éventuelles arrestations ou autres cas de blessures qui pourraient découler ou avoir découlé de ces opérations » seront annoncés en temps opportun, ajoute le communiqué, précisant que « toute information qui ne proviendrait pas de sa source officielle sera considérée comme relevant de la désinformation et du chahutage du déroulement des opérations sécuritaires et militaires en cours ». Démenti Par ailleurs, le porte-parole du ministère de la Défense, Belhassen Oueslati, a démenti hier, dans une déclaration à la correspondante de la TAP à Monastir, qu'un échange de tirs ait eu lieu la veille entre des unités de l'armée nationale, en charge de la sécurité de la station de radiodiffusion de Harkoussia (gouvernorat de Monastir) et un groupe terroriste. Le secrétaire général du syndicat régional des forces de sécurité intérieure, Mourad Ben Salah, a lui aussi démenti l'échange de tirs. Il a précisé à la correspondante de la TAP que des agents de la garde nationale se sont déplacés sur les lieux pour vérifier le bien-fondé de cette rumeur, mais ont vite constaté qu'il s'agissait de détonations de feux d'artifice tirés lors de fêtes de mariage. «La station de radiodiffusion de Harkoussia se trouve à proximité des agglomérations de Bembla et Bannène», a-t-il ajouté. Des informations avaient circulé, vendredi soir, sur des sites électroniques et réseaux sociaux, selon lesquelles «la station de radiodiffusion de Harkoussia aurait été le théâtre de coups de feu d'origine indéterminée» et que «les unités de l'armée assurant la garde du site avaient tiré des coups de feu, avant de ratisser la zone».