Les ministres turc et iranien des AE lancent un appel conjoint à un cessez-le-feu en Syrie avant la conférence de paix BEYROUTH (Reuters) — Les autorités syriennes participeront à la conférence de paix dite Genève II, prévue en janvier, mais rejetteront toute demande occidentale de mise à l'écart du président Bachar Al Assad, a rapporté hier l'agence de presse officielle Sana. «L'époque coloniale est révolue», a dit une source au ministère des Affaires étrangères citée par Sana, en réaction aux affirmations de la France et de la Grande-Bretagne, notamment, selon lesquelles Bachar Al Assad doit être exclu d'un éventuel pouvoir de transition en Syrie. «La délégation officielle syrienne ne se rend pas à Genève pour céder le pouvoir» mais pour exprimer «les volontés du peuple syrien avant tout au sujet de l'éradication du terrorisme», ajoute cette source. Le régime syrien qualifie de «terroristes» les différents rebelles cherchant à le renverser par les armes Par ailleurs, les ministres turc et iranien des Affaires étrangères ont lancé hier un appel conjoint à un cessez-le-feu en Syrie avant la conférence de paix du 22 janvier à Genève. «Tous nos efforts doivent viser à mettre fin au conflit et à obtenir si possible un cessez-le-feu, même avant la conférence de Genève II», a déclaré Mohammad Javad Zarif lors d'une conférence de presse à Téhéran en compagnie de son homologue turc Ahmet Davutoglu.