A 24 heures du dernier délai du dépôt des candidatures, aucun dossier n'est parvenu au secrétariat du club Aussi prestigieux soit-il, le club marsois n'attire pas les convoitises. Les candidats à la présidence du club ne se sont pas bousculés pour déposer leurs dossiers. Le Comité des sages s'est réuni pour traiter de la question, mais n'est pas parvenu à trouver la bonne personne, prête à prendre en main les destinées du club. C'est que les temps sont difficiles et la situation économique défavorable. Avec le refus des anciens présidents Manef Mellouli et Hammouda Louzir, ainsi que les vice-présidents au sein du bureau sortant, Adel Soukni et Hatem Zbidi, les voix se sont élevées pour que le président sortant Maher Ben Aïssa rempile pour un deuxième mandat. Mais ce dernier est décidé plus que jamais à rendre le tablier. Vide juridique Les statuts du club banlieusard n'ont pas prévu de textes stipulant les solutions en cas d'absence de candidats. Le président sortant nous a fait savoir qu'on n'a jamais pensé qu'un jour viendrait où personne ne voudrait du club. Pourtant, c'est le cas à quelques heures de l'expiration du délai du dépôt des dossiers. Le bureau directeur marsois pourrait se trouver donc devant un vide juridique, si aucune candidature ne parvient demain. Mais le bureau sortant ne compte pas reporter l'assemblée élective qui sera maintenue à la date du 27 juillet. S'il n' y a pas de prétendants, on procédera à la lecture des rapports moral et financier. Les présents à l'assemblée devront trouver une solution qui s'apparentera à la jurisprudence. Avec ces temps qui courent où les finances de nos clubs sont au sec, les responsables sportifs ne s'accrochent pas à leurs sièges. Et ce n'est pas uniquement à La Marsa que cela se passe. Plus que jamais, passer de statut de club amateur à celui de société sportive est impératif.