La vie n'est pas aussi rose qu'on le croit du côté de la corniche. Les caisses du club banlieusard accusent comme à la fin de chaque saison un trou dans le budget qui avoisine les 400 mille dinars. C'est que les ressources du club, qui émanent entre autres des subventions et des sponsors, sont aux alentours de 1.400.000 dinars alors que les dépenses annuelles tournent autour de 1.800.000 dinars. Le bureau directeur actuel a trouvé la parade pour boucler le budget : «La solution est toute simple : un club doit vendre des joueurs pour survivre. L'année dernière, nous avons cédé Bilel Ben Messaoud et Bassem Boulaâbi, recruté avec une clause libératoire de 70.000 dinars. Le passage de ce dernier à La Marsa a donc doublement profité au club puisqu'il a donné le plus escompté à l'équipe sachant que son transfert a renfloué les caisses. Cette saison, nous avons eu des offres pour quelques jeunes, à l'instar de Firas Belâarbi (régisseur, U17 ans). Mais notre politique est de ne pas céder les jeunes du cru. Le FC Nantes a pisté Slim Mahjebi, mais malheureusement le club français vient d'être interdit de recrutements pendant une année. C'est au prochain bureau directeur de savoir céder un ou deux joueurs, après concertations avec le staff technique», déclare Maher Ben Aïssa, le président de l'ASM. Fin de l'aventure ? Ce que dit implicitement le premier responsable marsois est qu'il ne compte pas aller au-delà de son mandat qui prendra fin cette année. L'assemblée générale élective se tiendra le 27 juillet prochain. Maher Ben Aïssa a fait savoir à ses proches qu'il ne compte pas présenter sa candidature pour un deuxième mandat. A moins qu'il ne change d'avis, le président actuel devra passer le flambeau le 27 juillet. Jusqu'à présent, aucun candidat à la présidence ne s'est publiquement manifesté. Qui sera le futur président de l'Avenir? On le saura dans les jours à venir.