M. Mehdi Jomaâ, ministre de l'Industrie, a déclaré vendredi, à Paris, que les efforts seront développés afin de rassurer les investisseurs et «nos partenaires économiques, de faire respecter l'ordre et la loi et de retrouver un climat sain, propice aux affaires» Ouvrant une rencontre dédiée au «secteur de l'industrie automobile en Tunisie, situations, atouts et perspectives», organisée par la Fédération française des industries des équipements pour véhicules (Fiev), la Fipa, l'Utica et la Ctci, M.Jomaâ a souligné qu'«une nette amélioration de la situation sécuritaire est observée» en Tunisie. Selon un communiqué publié hier par le département de l'industrie, le ministre a fait savoir que le tissu industriel tunisien, composé de 5786 entreprises dont 2783 totalement exportatrices, doit aujourd'hui accélérer son évolution pour acquérir un plus haut contenu technologique à la faveur «d'une politique économique capable de drainer les investissements à forte valeur ajoutée, d'assurer une montée en gamme des secteurs productifs et d'encourager la croissance des créneaux porteurs». Plusieurs industriels français participant à cette rencontre ont exprimé, d'après le communiqué, leur confiance dans le site tunisien, formant l'espoir que le processus démocratique consolidera davantage l'environnement des entreprises et donnera une nouvelle impulsion au partenariat industriel entre les deux pays. En réponse à des interventions sur l'amélioration du cadre réglementaire de l'investissement, le ministre a indiqué que la révision du code d'investissement se base désormais sur des principes de liberté d'investissement, d'équilibre régional, d'octroi de garanties aux investisseurs conformément aux standards internationaux, avec en prime une véritable transparence dans les transactions économiques.