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La technologie rapproche les prestations
Médecine à distance
Publié dans La Presse de Tunisie le 11 - 04 - 2013

Les technologies de l'information et de la communication qui ont atteint un progrès important constituent un apport de taille dans la médecine moderne. Plusieurs pays de par le monde ont, en effet, intégré ces technologies dans les hôpitaux, cliniques et même dans les cabinets médicaux en vue d'effectuer quelques travaux à distance. Dans les salles d'opération, le numérique a marqué également sa présence pour devenir un outil essentiel vu sa précision et sa performance. Ces technologies peuvent, bien entendu, servir pour les visio-conférences entre médecins situés dans les quatre coins du monde pour échanger les points de vue et transmettre les dernières nouveautés dans le domaine scientifique et médical, et ce, pour le bien des malades.
En Tunisie, plusieurs médecins ont déjà recours à l'informatique pour effectuer certaines actions. Cet effort va se poursuivre au cours de la prochaine étape par une meilleure utilisation de la médecine à distance dans le cadre de la loi 91-21 du 13 mars 1991 relative à l'exercice de la profession de médecin ou de médecin-dentiste qui fera l'objet d'un amendement par l'ajout d'un nouvel article.
Ainsi, la médecine à distance permettra d'exercer cette profession en utilisant les technologies de l'information et de la communication qui permettent d'assurer un contact entre le malade et les médecins ou le dentiste ou encore entre les médecins à condition de compter, parmi eux, un médecin traitant. Cette technologie a l'avantage de diagnostiquer à distance la pathologie ou d'obtenir l'avis d'un spécialiste.
Echange des connaissances
Une décision de traitement et son exécution, un contrôle de l'état du malade, une prescription des médicaments et des travaux médicaux — comme le télédiagnostic, la téléexpertise, la télésurveillance, la téléassistance — sont désormais possibles par ce contact à distance.
Chaque conseil se chargera d'élaborer une convention spécifique pour ce qui le concerne ainsi qu'un manuel de bonnes pratiques définissant les conditions d'exécution des travaux médicaux à distance pour chaque spécialité médicale ou chirurgicale. Les conventions et les manuels de bonnes pratiques seront approuvés par arrêté du ministre de la Santé publique. Ce choix pour les prestations à distance vise, en définitive, à promouvoir davantage la médecine spécialisée dans les régions prioritaires en leur offrant la possibilité de tirer profit des technologies de l'information et de la communication dans ce domaine délicat.
La médecine à distance permet, en outre, d'améliorer le rendement des établissements de santé en matière de prestations médicales, en assurant la qualité des soins et des traitements, notamment dans les zones qui sont loin des hôpitaux universitaires. Ce sera une occasion proprice, aussi pour les médecins afin qu'ils échangent les connaissances dans l'intérêt de la profession et des malades qui se rendent aux établissements hospitaliers. L'autre avantage que peut procurer une telle technologie et non des moindres, le renforcement de la compétitivité de la Tunisie dans les prestations sanitaires.
A la faveur de cette orientation, il serait possible de consacrer le principe de l'équité dans les prestations médicales à tous les citoyens résidant dans n'importe quelle région qui ont droit au diagnostic et au traitement à distance. L'enseignement sera également impliqué dans les échanges des données scientifiques via le numérique dans le cadre de l'ouverture du secteur de la santé sur son environnement national et mondial en ouvrant de nouveaux horizons pour l'exportation des services de santé tunisiens. Ce projet devrait contribuer à la maîtrise du coût.
L'exercice de la médecine à distance demeure, cependant, volontaire et compte tenu de l'intérêt du malade. Il sera pratiqué dans les établissements hospitaliers publics ou privés sans préférence à condition de mobiliser les moyens humains et techniques suffisants. Ce type de médecine requiert un certain nombre d'obligations conformément au code de déontologie médicale. Ainsi, le malade a le droit de choisir son médecin alors que ce dernier est libre de décider le traitement qui convient le plus. Aucune entente sournoise ne doit se faire entre le médecin traitant et le médecin consultant à distance.
Parmi les conditions exigées pour pratiquer la médecine à distance, la nécessité de connaître l'identité du malade, du ou des médecins intervenants et leurs qualifications. Le médecin a le droit à accéder aux données concernant le malade pour exécuter dans les bonnes conditions son travail à distance. Les données et les rapports contenus dans le dossier médical du malade sont confidentiels. Ce dernier doit formuler son approbation catégorique au sujet de l'exécution des prestations médicales à distance pour son intérêt.


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