Dans une déclaration faite avant-hier, la présidence du gouvernement s'est dit «préoccupée» par l'escalade de la violence dans le gouvernorat de Siliana, exprimant le «regret» de voir les protestations se transformer en hostilités envers les forces de l'ordre et en attaques contre les sièges de souveraineté et les biens publics. «La présidence du gouvernement considère que les citoyens ont le droit de recourir aux moyens pacifiques et légaux pour exprimer leurs revendications et leurs attentes légitimes», mais rejette, toutefois, «l'usage de la force, la politique du fait accompli et la menace contre les intérêts des citoyens», indique un communiqué du Premier ministère. La présidence du gouvernement souligne qu'elle «continue à faire confiance aux autorités régionales» qui, estime-t-elle, «n'ont ménagé aucun effort pour exécuter les programmes et plans de développement en vue d'accomplir les meilleures réalisations au profit du gouvernorat et améliorer le niveau de vie de ses habitants». Le communiqué appelle les habitants de Siliana au calme et à «déjouer les plans de ceux qui cherchent à créer les tensions et semer la discorde».