Le président de La ligue nationale de protection de la révolution, Mohamed Maâlej, a déclaré, hier, au cours d'une conférence de presse, que «revendiquer la dissolution des comités de protection de la révolution revient à réclamer la dissolution du peuple entier», vu que toutes les catégories sociales y sont représentées. Interrogé sur un communiqué de la ligue, véhiculé par l'un des réseaux sociaux, et qui appelle à l'extermination des adhérents aux partis rcédistes, M. Mohamed Maâlej a réaffirmé sa position contre l'usage de termes tels que «assainissement et exclusion», relevant que «seuls les communiqués portant la signature de son président ou de son secrétaire général sont reconnus par la ligue». S'agissant des ressources financières de la ligue, M. Maâlej a fait savoir que celles-ci sont puisées dans les adhésions et le financement public, en plus des dons accordés par les «révolutionnaires et les citoyens», a-t-il déclaré. Par ailleurs, et en réponse aux accusations adressées aux comités de protection de la révolution qui accueilleraient «les milices du mouvement d'Ennahdha», le secrétaire général de la ligue, Mohamed Hedia, a expliqué que ces spéculations «ne datent pas d'aujourd'hui» et qu'elles sont allées crescendo, «à chaque fois que le dossier de la corruption est rouvert par la Ligue nationale de protection de la révolution».