Le secrétaire général de l'Union générale tunisienne du travail (Ugtt), Houcine Abassi, a formé l'espoir de voir le congrès national du dialogue, prévu le 16 octobre et qui vise à rassembler les Tunisiens autour des questions litigieuses entre les partis politiques, couronné de succès. Reçu hier au Palais de Carthage par le président de la République provisoire Mohamed Moncef Marzouki, M. Abassi a indiqué que la rencontre a permis d'aborder l'initiative de l'Ugtt et la vague de violence qui a frappé le pays, notamment celle qui a ciblé récemment le siège de la centrale syndicale. «Toute forme de violence est inacceptable, quelle qu'en soit l'origine», a-t-il ajouté dans une déclaration à l'agence TAP, refusant d'adresser des accusations à une quelconque partie en ce qui concerne les évènements survenus la veille à la place Mohamed-Ali. Il a, toutefois, révélé l'existence d'enregistrements vidéo qui pourraient dévoiler l'identité des personnes impliquées dans ces actes de violence et de destruction. «L'organisation ouvrière, forte de ses ressources humaines, est capable de se défendre et ne tolérera désormais aucun dépassement», a-t-il conclu.