Des imperfections persistent et les résultats restent en dents de scie. Bien des choses sont à revoir Troisième match du Club Africain après la trêve et le club de Bab Jedid n'arrive pas encore à trouver son rythme de croisière. Le retour à la compétition a vu les Clubistes réaliser un match nul face au CSS à El Menzah. Puis ces derniers sont allés battre l'Etoile à Sousse avant de se faire tenir en échec de nouveau à El Menzah par l'Olympique de Béja. Au cours de ces trois matches, Casoni n'est pas parvenu à aligner la même formation. Face au CSS par exemple, l'effectif était décimé par les blessures et le coach n'a pu compter que sur 14 joueurs. On connaît les péripéties du match suite à l'expulsion de Yaâcoubi pour somme d'avertissements. Le match nul réalisé par les joueurs de Casoni était donc un exploit. L'équipe a mieux fait face à l'Etoile et a gagné. On attendait confirmation avant-hier contre les Béjaois. Cette fois, les Clubistes sont tombés sur un adversaire dur à cuire. Les Béjaois ont dressé une véritable muraille de Chine avec de surcroît trois rideaux défensifs infranchissables. Il fallait donc trouver les solutions adéquates pour tromper la défense béjaoise ou compter sur un exploit individuel. Petite parenthèse au passage : à la veille du match face à l'OB et lors de son point de presse, Casoni avait déclaré que l'ossature de l'équipe était trouvée. Rien à dire, sauf que le jour de la rencontre, il y avait confusion sur le terrain. Redistribuer les rôles Principalement au niveau de la ligne médiane. A priori, Djabou et Nafti ne font pas la paire. Il y a un proverbe qui dit : «Trop de bien nuit». C'est peut-être le cas de l'entrejeu clubiste. Djabou et Nafti sont deux joueurs créateurs. Ils font donc double rôle et cela se répercute négativement sur le rendement de l'équipe. Si bien que l'attaquant nominal,. Max en l'occurrence, n'a eu aucune balle jouable. Djabou est tombé dans le jeu individuel et Nafti est passé à côté du sujet. Cela a créé aussi un déséquilibre au niveau du compartiment offensif. Si l'animation était de mise sur le couloir gauche où évoluait Maher Haddad, ce n'était pas le cas sur le côté droit. Seul Agrebi a été à la hauteur de la situation, bien qu'ayant évolué au poste de latéral droit. Beaucoup de choses doivent changer. Le premier changement est de trouver un autre latéral droit (Ben Hmida se fait attendre) pour permettre à Agrebi d'avancer d'un cran. Il est clair aujourd'hui que Casoni doit choisir entre Nafti et Djabou pour l'organisation du jeu. L'Algérien tient certainement la corde, à condition d'être plus collectif. Une dernière remarque. Casoni a opté pour deux pivots face à l'OB. Ce n'était pas la meilleure solution face à une équipe cantonnée en défense. Il fallait en éliminer un. Au Club Africain, la mayonnaise tarde à prendre.