L'instance olympique a le choix entre le 1er janvier et le 30 juin 2013 Le Cnot reste la seule institution sportive qui ne s'est pas mise à l'heure des élections. Ce n'est pas de sa faute, mais c'est une question de conformité aux règles imposées par le Comité international olympique (CIO). Le cycle olympique doit être respecté par tous. Tous les 4 ans, on change de comité dirigeant qui va chapeauter les fédérations sportives. Une procédure complexe et minutieuse qui doit aboutir sur des élections le semestre qui suit les JO. Autrement dit, le CIO, organe responsable donne un intervalle de temps dans lequel un comité olympique national doit tenir des élections. Ce sera entre le 1er janvier et le 30 juin 2012. Le Cnot, avec sa composition actuelle, a encore 4 mois pour annoncer une date des élections d'un bureau de 13 membres. Cela sous le contrôle strict du CIO qui devra contrôler toutes les modalités de transparence. L'instance internationale a un point sur lequel elle est intransigeante : pas question que le gouvernement y intervienne de loin ou de près ! Du nouveau sang SVP ! Nous pensons toujours que le Cnot est l'organe fédérateur du sport avant même le ministère et les fédérations. Mais malheureusement, cette structure n'a pas pu jouer pleinement son rôle dans la gestion du sport du haut niveau. C'est de sa faute en partie, mais c'est aussi la faute d'un système biaisé et spolié. Le prochain comité du Cnot doit être celui de la nouvelle Tunisie. On a besoin que ce soit l'organe qui redéfinit le système sport en Tunisie. La démocratie et le changement n'ont pas eu lieu chez les clubs et chez les fédérations malheureusement. Il ne reste que le Comité olympique comme dernier recours pour arrêter le chaos qui dure dans la plupart des disciplines. On a besoin d'un Cnot «new-look» où les jeunes olympiens, formés depuis des années, doivent monter au créneau. Mais avant cela, et puisqu'il s'agit d'élections, une question: qui restera, qui partira? La seule chose dont on est sûr, c'est que ce ne sera pas une mise en scène comme en 2010. On a fait des élections, les résultats ont été affichés. On écarte le premier aux sondages, on demande à l'ex-ministre conseiller de retirer sa candidature pour permettre au gendre du déchu de prendre ce poste et de se consoler! On ne peut être plus ridicule !