Bras de fer de dernière minute entre Cavalli et ses employeurs. Finalement, Jean Michel Cavalli, qui devait entamer ses fonctions à la tête de l'équipe sfaxienne, mercredi dernier, n'a pas été au rendez-vous. Les raisons inhérentes à cette absence sont dues à un différend de dernière minute entre les parties concernées, au sujet des redevances du manager qui a été derrière cette transaction. C'est du moins l'explication de Moncef Sellami pour expliquer le bras de fer qui a opposé en dernière minute le CSS au technicien français. Celui-ci n'a pas pour autant rompu les contacts avec les dirigeants sfaxiens, ce qui pourrait aboutir à un consensus entre les deux parties, nous a confié une source digne de foi. Entre-temps, c'est encore Nabil Kouki qui dirige les entraînements de l'équipe. Secondé actuellement dans sa tâche par le préparateur physique, le Français Richard Hubert et l'entraîneur des gardiens, Walid Ben Hassine, il a déjà établi un plan de travail pour la prochaine étape des préparations en cours. Ce plan englobe l'aspect physique, technique et tactique, avec en moyenne sept séances d'entraînement par semaine, entrecoupées par trois matches amicaux, respectivement face au club émirati qu'entraîne le Tunisien Faouzi Benzarti, précisément celui d'Acharika dimanche prochain, l'USM dimanche d'après, et le troisième face au S. Tunisien, le 17 août. Mais, la question que tout un chacun se pose actuellement au CSS, est la suivante : l'équipe pourra-t-elle avancer dans le climat d'instabilité et d'indécision qui prévaut actuellement? La réponse doit émaner des membres de la commission consultative, nouvellement instituée, en attendant la tenue d'une A.G. extraordinaire pour l'élection d'un nouveau président, et ce, le 25 août. D'ici là, bien des problèmes pourraient survenir et qui nécessiteraient des solutions urgentes. Celui de l'entraîneur qui doit prendre en charge l'équipe en est bien un. La responsabilité de cette instance ne peut être marginalisée assurément.