L'Etoile a perdu deux points à domicile dans un match qu'elle a largement dominé. Dommage Stade olympique de Sousse. Temps clément. Pelouse en mauvais état. Assistance nombreuse. ESS et Sunshine Stars (0-0). Arbitrage du Mauricien Seechurn. ESS : Balbouli, Bédoui, Béjaoui, Dhaouadi (Ben Messaoud), Felhi, Bellakhal, Kom (Chehoudi), Belaïd, Mengolo (Mazo), Santos, Sassi. Sunshine Stars : Ocheje, Oboa Bona, Sambo, Ado, Osawe, Jude, Ajani, Okorundure, Akombo (Azuka), Oje, Abde (Emmanuel). Le football est ainsi fait. Il y a des jours «sans» où tout ne réussit pas. L'Etoile l'a bien appris, elle qui pouvait sortir indemne du match face aux Nigérians de Sunshine Stars. Les Etoilés avaient les moyens de tuer le match dès la mi-temps initiale. Toutes les conditions de le faire étaient réunies. La température était clémente et les supporters présents. Ces derniers pousseront leur équipe jusqu'au dernier coup de sifflet de l'arbitre, mais rien à faire. Il était écrit que l'Etoile ne gagnerait pas et qu'elle subirait la loi de son adversaire. Pas au niveau du jeu, mais au niveau du physique. C'est sans doute sur ce plan que tout s'est joué entre les deux équipes. Manque de lucidité En effet, après une première période de jeu dominée par les joueurs de Mondher Kbaïer ont manqué de mordant même si elle donnait l'impression de toujours pouvoir faire la différence. Au fil des minutes, la pression augmentait et le ratage aussi. Le match a connu différentes péripéties. Le premier scénario a été l'entame ratée. Contrairement au match face à l'ASO Chlef, l'Etoile n'a pas réussi l'effet de surprise. Le tir de Belaïd (4') sur la transversale aurait sans doute donné une autre tournure aux événements. Ne parlons pas du tir de Sassi difficilement repoussé par le gardien Ocheje, de l'essai de Mengolo qui passe à côté des buts nigérians et enfin du coup de tête de Belaïd qui flirte avec la transversale. Si l'Etoile avait concrétisé une de ces occasions, elle aurait mieux géré la suite du match. Elle a donc joué de malchance. La suite, on la connaît. Les Etoilés finissent par sombrer physiquement. Ils dominent le jeu, mais s'exposent dangereusement aux contres adverses. Mondher Kbaïer n'a vraiment pas l'embarras du choix. Le banc des remplaçants ne regorge pas d'individualités capables de faire la différence. Pourtant, le coach joue la carte Chehoudi. Revenant d'une blessure, ce dernier remplace Kom et joue durant un quart d'heure au cours duquel il rate une occasion de la tête, à sept minutes de la fin. Bobos Les ennuis de l'Etoile ne se limitent pas à ces occasions ratées et au manque de fraîcheur. Des blessures vont surgir en cours de seconde mi-temps et Kbaïer est contraint à des changements. L'équipe souffrait déjà des absence de Meïté et Jaziri. Que dire de plus? L'état de la pelouse du stade de Sousse n'est pas parfait. Dhaouadi dans un premier temps, puis Kom, en feront les frais. C'en était vraiment trop pour une Etoile qui cherchait à consolider son co-leadership avec l'Espérance. Les chiffres sont édifiants. L'équipe de Kbaïer a réussi un taux de monopolisation de la balle de 80% et obtenu 15 corners. Pourtant, elle a été incapable de trouver le chemin des filets. Quelle poisse ! L'Etoile a perdu une bataille et deux points précieux à domicile. Rien n'est sans doute encore joué, mais les Etoilés se sont certainement compliqué la situation. Leur prochain match sera face à l'Espérance à Radès avant un autre déplacement au Nigéria pour rejouer contre Sunshine Stars. D'ici là, l'équipe du Sahel doit retrouver ses esprits pour pouvoir s'assurer une place au dernier carré. A bon entendeur, salut !