Ça bouge de tous les côtés chez les Cabistes. Mais l'information n'est pas toujours accessible La période du mercato n'étant qu'à son début que voilà l'opération recrutement déjà entamée tambour battant par nos clubs. C'est le cas du CAB qui est en pourparlers plutôt discrets avec les parties concernées afin d'éviter de faire capoter un éventuel transfert, nous dit-on à chaque recrutement. Nous comprenons parfaitement cette stratégie des responsables cabistes, mais nous regrettons que l'information ne soit pas donnée à tous les correspondants sportifs locaux et... nationaux de la même manière, tout le monde devant être mis sur un pied d'égalité. Nous ne voulons pas de favoritisme. Nous pensons notamment au passage de Kamel Zaïem au club nordiste. Outre l'ex-milieu de l'EST et du CSS, le CAB s'est «payé» les services du latéral gauche de l'ESBK, Mohamed Amine Ouerghemmi, et du portier Marouène Braïek, de l'USM, des valeurs qui peuvent apporter un plus à l'ensemble «jaune et noir». La «chasse» continue et s'oriente, en cette étape, vers un ou deux attaquants de métier selon une source proche du club nordiste. Dans l'autre sens, la liste des joueurs «partants» commence à se dessiner. Le latéral droit converti en milieu offensif, Iheb Mbarki, est sur le chemin d'un club français, de ligue 1, Evian, alors que Hattène Baratli est officiellement clubiste aux dernières nouvelles. On a peur à Bizerte de voir la base de l'ossature de l'équipe cabiste quitter petit à petit le CAB. A ce rythme, rien d'étonnant de voir Farouk Ben Mustapha aller également vers d'autres cieux ou encore Youssofa, la plaque tournante, avec Hadhria, des «Jaune et Noir». Le président du CAB, Mehdi Ben Gharbia, qui a, à maintes reprises, rappelé qu'il gérait le club comme une entreprise, ne nous étonnerait pas donc de le voir «métamorphoser» l'équipe bizertine en effectuant des changements notables et en la renforçant dans le même temps de «cadres» capables d'augmenter le rendement et obtenir de meilleurs résultats dorénavant. La gestion jusque-là semble être irréprochable car la fin justifie les moyens.