L'Open de Tunis s'est fait une solide réputation, même si d'après son premier responsable, il y a toujours un côté à améliorer L'Open a pris son envol. Quelles sont vos premières impressions? Je parlerai plutôt des impressions des autres. Je suis très attentif aux réactions des visiteurs, des spectateurs et des fidèles de la manifestation. Mes impressions sont bonnes. L'Open a effectué un saut qualitatif sur tous les plans. C'est-à-dire? Ceux qui nous suivent de près sentent que nous attaquons une édition de meilleure qualité. Je l'expliquerais par un souci constant d'amélioration d'une édition à l'autre. Aujourd'hui, je peux dire que nous avons donné une bonne assise à l'Open avec M.Mehrez Boussayen, le président de la fédération. Il y a plus de convivialité et une plus grande présence des sponsors au Tennis Club. Ils se bousculent désormais aux portes de l'Open. Après dix ans, dont six ans dans sa nouvelle formule, l'Open a accumulé de l'expérience… Nous sommes dans une étape où on se soucie du moindre détail. L'apport de la télévision et des médias a donné plus d'échos à l'Open. La présence du public est aujourd'hui plus importante que lors des dernières éditions. Cela prouve que nous sommes dans la bonne voie et que cela augure aussi d'une seconde moitié fantastique du tournoi. La qualification de Malek Jaziri face au Portugais Joao Sousa est un stimulant supplémentaire… Elle a embelli le tournoi, s'agissant du seul Tunisien en course. Battre Sousa n'était pas donné pour Jaziri qui avait perdu le premier set. Gagner en jouant moyennement n'est pas facile, mais bon pour le moral. Que devez-vous améliorer à l'Open Nous ne sommes jamais satisfaits. Nous devons progresser davantage au niveau de la logistique et de la promotion du tournoi. Quand verra-t-on de plus grosses pointures débarquer au tournoi ? Le niveau du tableau final n'est pas très loin du classement ATP. Il y a aujourd'hui des joueurs qui ont un peu plus d'expérience. L'Allemand Nicolas Kiefer était à un moment donné 4e joueur mondial. Il a donc l'expérience du Top 10. Nous aimerions voir plus de Tunisiens participer à l'Open… J'éprouve aussi ce souhait. Haythem Abid, par exemple, aurait dû être là, mais il est retenu par ses études. Un des objectifs de l'Open est de montrer à nos jeunes tennismen le mode de vie et la préparation des professionnels en espérant voir un jour la participation tunisienne devenir plus nombreuse.