• 52 arrestations en une seule nuit dans le district de l'Ariana. Un joli record ! Pas moins de 52 malfaiteurs ont été mis hors d'état de nuire au cours de la seule nuit de samedi dernier dans la ville de l'Ariana et ses alentours, couronnant ainsi magistralement des descentes policières particulièrement musclées et judicieusement synchronisées entre les différentes unités sécuritaires évoluant dans la région. Un point précieux Le plus remarquable est que, parmi ces 52 arrestations, on compte quelque 47 repris de justice recherchés pour moult délits (vols, violences, rapts, consommation de drogue, etc.). Plus qu'un joli record, il s'agit là assurément d'un point précieux marqué par les forces de l'ordre dans leur lutte acharnée menée contre le phénomène du banditisme qui sévissait, jusqu'ici, dans le gouvernorat de l'Ariana, et plus particulièrement dans les zones de Raoued, Borj Louzir, la Soukra et la ville des Roses. Çà et là, ces coups de filet ont porté un coup dur aux tristement célèbres gangs qui menaient la vie dure aux habitants et aux propriétaires des établissements commerciaux. Au point qu'ils ont commis des forfaits en plein jour, sur la voie publique et, parfois même, sur les artères principales des villes. D'ailleurs, pour les mettre sous l'éteignoir, nos policiers ont dû, avec des renforts de l'armée et en étroite collaboration avec «la salle des opérations» dépendant du ministère de l'Intérieur, échafauder des plans de descente mûrement réfléchis et intelligemment ciblés, s'agissant de gangs bien structurés et aux boss expérimentés et à la peau dure. Continuer Cependant, gare à la suffisance, et trêve de triomphalisme. Car il va falloir maintenant compter avec ces délinquants en herbe qui montent, montent, montent. Or, non moins durs que leurs seniors, ils développent une passion précoce pour le banditisme. Renseignez-vous surtout auprès des habitants des cités Ennassim, Mansoura, Enkhilat, Jaâfar, Raoued, Hédi-Nouira, Al Batwar qui en savent quelque chose, après en avoir fait déjà l'amère expérience. C'est désormais vers cette nouvelle race de délinquants qu'il faudra orienter le «combat policier» afin d'étouffer leurs velléités dans l'œuf. Ne dit-on pas que mieux vaut prévenir que guérir ?