Lors de sa communication financière tenue récemment à la Maison de l'entreprise, la société «Monoprix» annonce qu'un bon nombre de magasins seront ouverts d'ici l'an prochain. La société indique par ailleurs une perspective d'amélioration de son chiffre d'affaires qui s'élèvera à 500 millions de dinars, ce qui représente une hausse de 25 %. Pour ce qui est des magasins ayant subi des actes de vandalisme, la société annonce que huit d'entre eux seront rouverts, dès le début de l'année prochaine alors que trois autres resteront fermés pour faible rentabilité. Autre affirmation de la part des responsables de la société : «Nous comptons démarrer notre activité en Libye au début de l'année prochaine avec l'ouverture de 3 magasins à Tripoli» Usine d'acide phosphorique La construction de l'usine d'acide phosphorique par Tifert (Tunisian Indian Fertilizers) à La Skhira a finalement été achevée. La nouvelle usine devrait entrer en production, au cours du premier semestre de 2012. Tifert a confié au Groupe Weser Taim la conception et l'assemblage du circuit de transport continu du phosphate vers l'usine pour son traitement et sa transformation en engrais.La nouvelle usine aura une capacité de production de 360 000 tonnes d'acide phosphorique par an et fournira l'engrais au marché indien pour les 30 prochaines années. Taim Weser a créé une joint-venture avec la société Socomenin, une entreprise tunisienne de haut niveau spécialisée dans l'ingénierie industrielle et la construction. Atuge—Sondage d'opinion «Le sondage d'opinion : entre éclairage et influence» sera le sujet débattu le 22 novembre courant consacré aux «Mardis de l'Atuge». L'Association des Tunisiens des grandes écoles (Atuge) rappelle que le concept «Sondage d'opinion», émanation de la démocratie, est né aux Etats-Unis d'Amérique en 1936. Les sondages d'opinion sont fortement associés au processus électoral, aussi bien dans le pays de l'Oncle Sam mais également depuis plusieurs décennies dans toutes les démocraties, essentiellement occidentales. Les Atugéens soulignent d'autre part que «certains pourraient y voir un outil de démocratie directe et le moyen d'une forme idéalisée de gouvernement par l'opinion publique». Aussi, s'interrogent les organisateurs de cette rencontre «doivent-ils pour autant se substituer aux formes légales de décisions et d'arbitrage? Faut-il y voir une source de légitimité qui se substituerait aux organes de décision et s'imposeraient aux représentants? Peuvent-ils jouer un rôle d'éclairage des travaux de l'Assemblée constituante?»