On écrivait le 8 avril dernier sur ces mêmes colonnes qu'un groupe de riverains de la Stir avaient carrément envahi les bâtiments administratifs et les ateliers de la société de raffinage, scandant : «Dégagez, laissez-nous la place». Pour faire bref, un accord a été trouvé entre les différentes parties concernées, débouchant sur l'embauche pour 6 mois de plus de 50 agents relevant du groupement de maintenance générale, rémunérés dans une large mesure par la Stir. Au début du mois d'octobre 2011, le contrat est venu à expiration et, de nouveau, les problèmes s'étaient abattus sur les personnels de la Stir. En effet, ces mêmes agents qui s'étaient retrouvés donc sans travail ont bloqué l'entrée de «l'usine». Personne n'ayant pu forcer le «barrage» humain, chaque sociétaire a dû rebrousser chemin, laissant ainsi les locaux vides sous la surveillance de l'armée. Une réunion eut lieu jeudi dernier 28 octobre regroupant les intéressés en présence du gouverneur de Bizerte, réunion à l'issue de laquelle on a obtenu une trêve, levant ainsi l'interdiction aux employés de la Stir de pénétrer dans l'usine. Et ce fut fait, comme promis! Seulement, trois jours plus tard, le 31 octobre, on est revenu à la case départ puisque l'opération de blocage de la raffinerie a succédé à l'accalmie, précaire il est vrai. Selon un haut cadre de la Stir, il ne s'agit pas aujourd'hui d'une question d'argent mais de décision de la part des autorités si l'on veut débloquer la situation. «Nous sommes prêts à payer», poursuit-il. Espérons que ce conflit finira par être réglé rapidement et définitivement.