Le compte rendu de l'opération «Ilaïki madrassati», concoctée par l'Association Trait d'union de Tunisie, vient d'avoir lieu à la Cité des sciences de Tunis. L'Association Trait d'union Tunisie est une association de développement, née après la révolution. Créée en mai 2011, elle a pour but d'organiser des opérations médiatiques afin de sensibiliser sur la nécessité de consolider des projets de développement et de promouvoir l'esprit associatif. Elle tend également à soutenir la société civile en assurant aux ONG des cycles de formation et en renforçant le développement des réseaux inter-associatifs. Un mois après sa création, elle entre du bon pied dans des actions de développement visant à promouvoir la vie socio-économique. Elle démarre ses activités par l'opération «Ilaïki ya madrassati», entamée le 30 juin. Cette opération consiste à collecter des dons pour la rénovation et la réhabilitation des écoles prioritaires et celles qui ont été sinistrées lors de la révolution. La médiatisation poussée autour de cette opération a joué un rôle important de sensibilisation au sujet de cette cause, dans l'implication aussi des médias, des associations et des bénévoles issus des diverses régions. En effet, au départ, l'opération ne comptait dans ses rangs que les membres de l'association. De 11 bénévoles, elle a gagné l'intérêt et l'adhésion de quelque 500 personnes. Plus encore : près de quarante ONG des différents gouvernorats se sont mobilisées pour servir cette même cause et essayer d'offrir aux élèves des conditions d'études dignes de l'école tunisienne. Ces associations relèvent des régions de Bizerte, de Tunis, de Nabeul, de Sousse, de Monastir, de Jendouba, de Béja, du Kef, de Siliana, de Kasserine et de Tataouine. Leur apport était de taille dans la vulgarisation de l'action. Le résultat de la collecte des dons, enregistré le 9 juillet, reflète le souci des Tunisiens quant à cette cause et leur générosité. Au bout d'un mois, l'Association Trait d'union a collecté 726.510, 880 dt. Certes, il s'agit d'une somme consistante mais, le secteur de l'éducation, notamment dans les régions défavorisées, nécessite beaucoup plus que ce montant. Des actions de ce genre sont vivement souhaitées pour booster et la société civile et la la vie socio-économique pour une Tunisie harmonieuse et équitable.