Afin de promouvoir le bridge, la FTB a décidé d'aller dans les établissements scolaires Il n'y a pas que le football dans la vie, il peut aussi y avoir le bridge. Le jeu de cartes est devenu un véritable sport, reconnu comme tel par le Comité international olympique (CIO) avec son haut niveau, sa fédération internationale, ses stars, ses championnats du monde, ses festivals et ses tournois. Des épreuves où les bridgeurs tunisiens ont récolté l'or aux championnats arabes en 2003, 5e place à l'open, 15e aux olympiades et 32e place sur 75 en Chine. Ce sont des performances qui sont positives pour nos jeunes bridgeurs. Au cours d'une réunion avec le bureau fédéral présidé par M.Hamadi Chekir, président de la Fédération tunisienne de bridge, les présidents de clubs ont eu l'occasion de parler de leurs soucis, de la promotion de ce sport et aussi de l'avenir du bridge en Tunisie. «Sport de l'esprit, le bridge se pratique à haut niveau comme tout autre sport. C'est une véritable guerre des nerfs que se livrent les bridgeurs à ce niveau. Chaque carte posée peut être décisive. En moyenne, un participant doit mémoriser 30.000 cartes au cours de l'épreuve», ont souligné quelques bridgeurs. Il est bon à savoir que 125 pays adhèrent à la Fédération mondiale pour un nombre de joueurs estimé à 70 millions. En Tunisie, il y a sept clubs et 400 bridgeurs. Méthodes innovantes Au-delà des performances de ses représentants lors des compétitions internationales, arabes et continentales, la Tunisie comprend 400 licenciés. Et le travail de la FTB tend surtout à développer la pratique : «On doit lancer le bridge à l'école qui va bien fonctionner pour la relance. Nous sommes décidés à rajeunir les bridgeurs», a souligné M.Hamadi Chekir, qui n'oublie pas d'insister sur la valeur pédagogique et éducative d'un jeu qui développe les capacités de concentration, de calcul et de réflexion. Souvent associé à l'image d'un jeu un peu obscur, voire ennuyeux et réservé à une certaine élite, le bridge a évolué. Le bridge à l'école Dans son exposé, Moncef Daghmouri, président de la Commission technique, a donné quelques recommandations pour que le bridge soit vulgarisé dans toute la République: - Lancer des clubs de bridge à l'intérieur du pays - Organiser un championnat interclubs - Parrainer les nouveaux joueurs par les anciens bridgeurs pour se perfectionner - Inciter les joueurs expérimentés à participer aux championnats fédéraux - Organiser les festivals internationaux pour le développement du bridge - Encourager les bridgeurs à se recycler en arbitrage, surtout qu'il n'existe qu'un seul arbitre, Mongi Mazaz, c'est trop peu. Profitant de la présence de responsables de clubs et de bridgeurs, la FTB les a honorés. A notre avis, c'est l'occasion d'aller à la rencontre du public en jouant dans les centres commerciaux, dont le but est de changer l'image du bridge qui a la dent dure. L'ambiance entre gens de bonne compagnie, dans un milieu très formé, ça fait longtemps que c'est plus ça… Notons enfin que le bridge est un jeu de cartes qui se pratique avec 52 cartes, à quatre joueurs répartis en deux équipes de deux partenaires.