«Vu les conditions déplorables au sein du bureau fédéral et vu les accusations contre le président de la fédération, j'ai décidé de démissionner par respect à M. Hédi M'hirsi. L'environnement n'est plus propice pour servir le judo. J'ai été aussi déçu par les agissements de quelques membres fédéraux qui ont profité de cette crise pour vouloir faire main basse sur la fédération et orienter Hédi M'hirsi dans le mauvais sens. Avant ma démission, les réunions du bureau fédéral étaient portées sur les agissements des clubs. On ne parlait plus de judo, ce qui est inadmissible. J'ai agi par respect pour ceux qui ont voté pour moi. A mon avis, il faut dialoguer avec les clubs, les entraîneurs pour mieux cerner et résoudre les problèmes. L'heure est maintenant arrivée pour chercher des solutions adéquates afin de redresser la situation négative de notre judo. Il est nécessaire qu'une assemblée générale élective soit organisée le plus tôt possible pour choisir la personne appropriée afin de sortir le judo de la crise. Il est aussi urgent de revoir les règlements généraux qui bloquent la vulgarisation de notre discipline. En parasitant toute démocratie, en bafouant les lois, en accaparant les décisions, le bureau fédéral actuel a conduit le judo à une implosion et à un blocage de notre discipline. Il importe que la tutelle intervienne pour trouver un compromis entre le bureau fédéral et les clubs».