Le président du comité constitutif du Parti du travail patriotique et démocratique tunisien (Ptpdt), Abderrazek Hammami, a souligné, au terme de son entretien, hier matin, au palais du gouvernement à la Kasbah, avec le Premier ministre du gouvernement de transition, M. Béji Caïd Essebsi, la concordance des vues de son parti et du gouvernement au sujet de l'ensemble des questions politiques, économiques et sécuritaires dans le pays. M. Hammami a indiqué, dans une déclaration à l'agence TAP, que la rencontre a notamment permis d'évoquer le dossier de la sécurité et les dangers réels qu'encourt le pays après l'infiltration de terroristes sur le sol tunisien ainsi que la situation complexe sur la frontière sud. Il a appelé les Tunisiens à l'unité et à faire face aux tendances terroristes pour préserver la sécurité du pays, mettant en garde, dans le même contexte, contre l'ingérence de parties étrangères dans les affaires internes du pays. Il a, également, indiqué avoir présenté des suggestions au sujet du rendement de l'appareil judiciaire et sécuritaire, et appelé en particulier à mettre un terme aux dépassements et à accélérer le jugement des symboles de la corruption. Le président du bureau constitutif du Ptpdt a affirmé que le Premier ministre a fait montre d'une grande compréhension au sujet du décès d'un membre du parti dans la ville de Soliman. D'autre part, M. Béji Caïd Essebsi, Premier ministre du gouvernement de transition, a rencontré, hier, au palais du gouvernement à la Kasbah, le secrétaire général du Mouvement des démocrates socialistes (MDS), M. Ahmed Khaskhoussi, qui a souligné l'engagement de son parti pour l'échéance du 24 juillet 2011 décidée pour l'élection de l'Assemblée nationale constituante. Il a ajouté, dans une déclaration à l'agence TAP, que la rencontre, qui entre dans le cadre de «la louable tradition du gouvernement tendant à faire participer les partis aux affaires publiques» a permis d'examiner, en particulier, la situation sécuritaire dans le pays. Il a précisé que le MDS a présenté au Premier ministre des propositions relatives au rétablissement de la sérénité dans l'esprit des citoyens. Il a souligné, à ce sujet, la nécessité de fournir à la justice toutes les garanties afin qu'elle réponde aux exigences de la révolution. Evoquant la question de l'information qui, selon lui, «n'a pas évolué de la manière espérée», il a proposé au gouvernement d'ouvrir le secteur aux demandeurs d'autorisations de télévisions et de radios privées.