La ville de Mahdia est située dans une région à vocation agricole et maraîchère. D'ailleurs, le gouvernorat est le troisième producteur d'huile d'olive du pays. Le taux de sa production pour l'année dernière fut estimé à 125.500 tonnes d'olives et 32.000 tonnes d'huile. La région est notamment connue pour la diversité de sa production : arboriculture (oliviers, amandiers), maraîchage (piment, tomate, pomme de terre) et élevage (viande et lait). Plus, c'est le premier bassin laitier sur le plan national malgré un élevage pratiqué en hors sol. La production est de 108.000 tonnes/an. Malgré une pluviométrie faible et défavorable aux grandes cultures, les agriculteurs ont misé sur l'élevage. Le secteur de la pêche est non moins important et constitue un gagne-pain pour bon nombre de familles mahdoises. La sardine, l'anchois ou le saurel pêchés en haute mer, sont les principaux produits souvent exposés ici et là dans ce port, le mieux équipé de la Tunisie. Son infrastructure développée, sa grande flottille et ses équipements de congélation l'érigent en un vrai microcosme. Pourtant, nombreux sont les Mahdois qui pratiquent encore la pêche traditionnelle. Le gouvernorat s'offre, par le fait, sur quatre ports de pêche. Celui de Mahdia avec une moyenne productive de 7.279 tonnes/an. Le port de Chebba avec un taux de production de 68 tonnes. Le port de Salakta produisant 6.503 tonnes et celui de Melloulech avec une production moyenne de 25 tonnes. Les quatre ports participent activement à la dynamisation de l'activité économique dans la région, comme à l'amélioration de l'employabilité du secteur. Ils offrent près de 5.300 postes d'emploi et plus de 25% de la production nationale en poisson bleu. Pour ce qui est des principaux projets réalisés dans les deux secteurs, il convient de revenir sur les plus phares d'entre eux. A commencer par le creusage de 64 puits artésiens, l'aménagement de 35 zones irriguées sur une superficie de 2.160 ha, l'approvisionnement de 422 agglomérations rurales en eau potable au profit de 137.286 habitants et l'instauration de 10 lacs collinaires. S'y ajoutent, notamment, plusieurs projets de promotion rurale intégrée, la mise à niveau des quatre ports de pêche du gouvernorat et la construction de 7 salles frigorifiques pour le stockage des poissons, entre autres.