Quand le head coach de l'Espérance de Tunis et le responsable de la communication dépassent leurs prérogatives Il y a quelques jours, nous avions lancé un appel pressant au président de l'Espérance Sportive de Tunis, M. Hamdi Meddeb, pour savoir qui est le vrai patron du Parc «B», qui est le premier responsable de l'Espérance. C'est que la confusion est aujourd'hui réelle et elle commence à poser problème sérieusement. Immense club, l'Espérance est actuellement l'otage de deux personnes : Nabil Maâloul et Mondher Chaouachi. Le premier donne des ordres au second. Qui exécute. Deux personnes qui s'accaparent et dirigent la stratégie médiatique de la grande Espérance. Et qui font le tri : les journalistes sous leurs ordres, sous leur influence, et qui prennent pour argent comptant ce qu'il disent, ont portes ouvertes au Parc «B». Ceux qui n'acceptent guère d'être d'ultérieurs attachés de presse au HEAD COACH de l'Espérance et une caisse de résonance à ses paroles sacrées sont fortement indésirables. Et ils le lui font savoir. Notre ami et collègue Walid Nalouti avait pour mission avant-hier d'aller aux nouvelles pour Mohamed Ali Ben Hammouda et notamment Mohamed Bachtobji. Nous voulions savoir et faire savoir à nos lecteurs les raisons de l'absence et du premier et du second. Le premier que nous considérons un jeune joueur de grand talent et qui a largement sa place dans le onze titulaire, sinon dans la liste des «18» pour chaque match. Le second parce que c'est un défenseur solide, excellent «marqueur» d'avant-centre, comme il l'avait du reste prouvé contre... Michael Eneramo. A l'heure où l'Espérance n'a pas d'avant-centre nominal et que la défense continue à flotter, il était légitime et professionnel que nous posions le problème et cherchions la... solution. Or, voilà que ça ne plaît pas à Mondher Chaouachi et qu'on nous accuse de «vouloir créer des problèmes» à l'EST. Trois remarques pour terminer : - Nous ne connaissons qu'un club, c'est l'Espérance Sportive de Tunis et non Maâloul Sportive de Tunis. Un head coach qui dépasse de loin ses prérogatives et qui ne peut même pas rêver d'empiéter sur les nôtres. - La seconde remarque concerne Mondher Chaouachi, responsable de communication au club de Bab Souika. Il est là pour faciliter la tâche aux journalistes et pour servir un club et non pas le HEAD COACH. Et s'il n'est pas capable d'assurer la tâche qui est la sienne, il vaut mieux qu'il céde sa place à quelqu'un d'autre de plus apte à établir de bons rapports avec les journalistes et de mieux servir le club qui le paye pour faire ce boulot. - La troisième et dernière remarque s'adresse au président de l'Espérance, M. Hamdi Meddeb. Le savoir-faire, c'est très bien, le faire-savoir, c'est encore mieux. Un grand club, c'est avant tout une grande stratégie médiatique, non une communication de petits épiciers. En ce qui nous concerne, nous continuerons toujours à faire notre boulot et à couvrir les activités de l'Espérance comme celles de tous les clubs, du reste. Et ça, personne ne peut nous l'interdire!