Le Bureau exécutif du Syndicat national des journalistes tunisiens (Snjt) a condamné le traitement réservé, jeudi après-midi, aux journalistes, au siège du ministère des Affaires étrangères, dès lors qu'ils "ont été fouillés de manière humiliante par les agents de la sécurité américaine, au moyen de chiens renifleurs", ce qui témoigne "d'un non-respect et d'une arrogance manifeste". Le Bureau exprime, dans un communiqué rendu public hier, son refus catégorique de laisser les journalistes attendre plus de trois heures l'arrivée de Hillary Clinton, pour la tenue d'une conférence de presse, alors qu'elle participait, durant ce temps, à une émission de l'une des chaînes de télévision privées. Le Syndicat affirme "son attachement à contrer toute tentative visant à porter atteinte aux journalistes", appelant les professionnels du secteur "à faire face à quiconque s'avise de transgresser l'éthique journalistique". Il exhorte, d'autre part, l'ensemble des journalistes, hommes et femmes, à défendre leurs principales revendications historiques qui consiste en "l'immunité juridique, la protection de la liberté d'opinion et d'expression et la préservation de la dignité du journaliste, qui milite pour la liberté et l'indépendance".