Le président de la FTSAAA Maher Attar se veut optimiste. Avec, à son actif, deux rallyes (2017 et 2018) qui ont connu un franc succès, la Fédération tunisienne des sports aéronautiques et activités associées (Ftsaaa) est bien partie pour gagner d'autres challenges dont, en premier lieu, la 3e édition du rallye ULM (Aviation ultra légère motorisée) qui sillonnera incessamment le pays avec une forte participation étrangère. «Nous ferons tout pour garantir à ce great event les meilleures conditions de réussite, à l'instar des deux éditions précédentes», promet M.Attar, patron de ladite fédération, pour la création de laquelle il a dû batailler et défier vents et marées, avant de réaliser son… rêve fou le 5 août 2015. Un beau rêve pour cet ex-pilote qui avait cumulé quelque… 6.500 heures de vol, ce qui lui a valu le haut grade d'instructeur-pilote. Plus à l'aise aux commandes d'un avion qu'au volant d'une voiture, M.Attar voue à ce sport une passion extraordinaire et un amour presque viscéral. C'est pourquoi il affirme passer plus de temps à la fédération qu'à la maison. «L'essentiel, souligne-t-il, est de voir notre sport aller de l'avant, résister aux aléas et contribuer à la promotion du tourisme tunisien». Or, l'entreprise s'annonce des plus difficiles pour une fédération vivant sans sponsors et ne survivant que de la maigre allocation annuelle que lui verse le ministère de la Jeunesse et des Sports, et qui varie entre 80 et 150 mille dinars. «Qu'à cela ne tienne», réagit notre interlocuteur qui demeure visiblement stoïque et optimiste, en estimant que «tout ira pour le mieux, grâce au soutien et à la compréhension de ce ministère, ainsi que de celui du Transport, sans compter l'appui que nous ont promis d'autres parties. Je ne remercierai jamais assez tout ce beau monde». Voler plus haut Entretemps, et tout en se concentrant sur les préparatifs rally 2019, la FTSAAA est en train de jouer à fond la carte de la vulgarisation de ses activités, à travers des projets ambitieux en cours de réalisation: création de sections au sein des maisons des jeunes, établissement d'un partenariat avec les clubs des scouts, intensification des stages et cycles de formation dirigés par des instructeurs internationaux en pilotage, et enfin, promotion du partenariat avec la France qui a de solides traditions dans les sports aéronautiques. Alors, bon vent.