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Sit-in devant le ministère de l'enseignement supérieur le 11 janvier prochain: Pourquoi les enseignants veulent-ils débrayer ? Fédération Générale de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique
De nombreuses revendications à l'origine de ce mouvement prévu le 11 janvier. La commission administrative et sectorielle de la Fédération générale de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique a fait savoir, dans un communiqué officiel, les principales raisons et revendications qui les pousseront à décréter une nouvelle grève le 11 janvier prochain. Les enseignants universitaires observeront, en effet, le vendredi prochain un sit-in devant le siège du ministère de l'Enseignement supérieur. Ces derniers sont de plus en plus excédés par l'attentisme de l'autorité de tutelle qui n'a toujours pas mis en application et activé les conventions et les accords signés entre les deux parties. Ce ne serait pas la seule raison. Le ministère fuirait non seulement les négociations sur les augmentations salariales des enseignants du supérieur mais il refuserait, par ailleurs, de procéder à de nouveaux recrutements alors qu'il aurait choisi lui-même les critères de sélection pour pourvoir aux postes vacants sans faire participer les parties concernées à savoir les membres de la fédération générale de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Les enseignants universitaires qui reprochent aujourd'hui l'absence de processus démocratique au sein des universités dès lors que le principe des élections n'a toujours pas été généralisé à l'ensemble des établissements d'enseignement supérieur exigent le retour aux commissions tripartites pour la réforme comme ce qui a été convenu à l'issue de l'accord de juillet 2017. Ces derniers reprochent, par ailleurs, au ministère de vouloir réviser les statuts de base des enseignants et réformer certains cursus universitaires à l'instar des études d'ingéniorat et des classes préparatoires en s'engageant dans une démarche unilatérale plutôt que d'associer les principaux concernés en l'occurrence les enseignants universitaires dans les débats et les prises des décisions cruciales pour le devenir du système de l'enseignement supérieur en Tunisie.