Les Tunisiennes ont raté de peu la finale face à Al Ahly beaucoup plus réaliste Les basketteuses de l'ESCap Bon sont passées tout près d'un exploit sportif au championnat arabe des clubs qui se tient en Egypte. Les Tunisiennes se sont arrêtées au stade des demi-finales après avoir été battues par Al Ahly, qui a profité de l'avantage du terrain et du public, sans oublier sa grande expérience. C'était un match équilibré malgré des hauts et des bas pour le club tunisien. L'écart n'était pas important en faveur des Egyptiennes qui avaient fait la différence vers la fin sur le plan athlétique. Les joueuses de l'entraîneur Habib Bayoudhi ont bien tenu le coup, mais elles ont multiplié les mauvaises passes et raté quelques paniers faciles vers la fin. Le match fut ouvert avec deux défenses pas très solides. Al Ahly s'est imposé 108-99. Bonne participation de l'ESCB qui a de fortes traditions en basket féminin et qui s'est permis, à travers ce tournoi, un bon apprentissage. Rappelons que l'ESCB, unique représentant tunisien dans cette joute, a battu successivement Al Olympi 93-72, le GPAlgérien 68-58, les FAR du Maroc 81-62, pour enchaîner aux quarts de finale devant Al Nasr Emirati 83-43. C'est un parcours honorable pour le club tunisien, qui peut encore mieux faire. FTBB : réunion avec les arbitres Ali Benzarti, président de la FTBB, vient de se réunir avec les arbitres tunisiens, en présence de ses «adjoints» chargés de la désignation. Les arbitres ont fait transmettre au premier responsable fédéral leurs doléances, notamment leurs primes impayées, les problèmes de désignation (qui ne se fait pas souvent sur la règle du plus méritant) et les conditions dans lesquelles ils assurent la direction des matches. Ce n'est pas très heureux une carrière d'arbitre dans le championnat. Contestés par pratiquement tous les clubs qui leur reprochent leurs calculs et le grand nombre d'erreurs d'appréciation qu'ils commettent, les arbitres tunisiens restent démotivés. A part deux ou trois noms qui ont une longue expérience des matches à enjeu, les autres ne font pas l'unanimité. Cette réunion va-t-elle résoudre tous ces problèmes cumulés acquis depuis des années ? Certainement pas. Le premier pas à faire, après cette réunion, est, à notre avis, de changer de politique de désignation. Ce ne sont pas toujours les meilleurs qui sont choisis par l'éternel et inamovible Taoufik Bouzgarrou (pas toujours adroit dans ses choix). Ce dernier, aux côtés de Maâlel et M'barek, ex-arbitres internationaux et responsables du corps des commissaires et des officiels, doivent évoluer et revoir leur politique de désignation et d'évaluation des arbitres. Ce «deux poids deux mesures» dans la désignation doit s'arrêter. Et l'on doit penser surtout à rehausser le niveau de l'arbitre tunisien et à le protéger des dérives des responsables des clubs et des joueurs lors des matches. A. Benzarti a promis de régler les arriérés des arbitres et de revoir la politique de désignation pour éviter le «clientélisme». Ceci prouve qu'il y a quelque chose qui ne tourne pas rond dans ce secteur. Pour une saison où l'on va jouer le Mondial, c'est le moment de redonner la place qu'il faut à l'arbitre tunisien.