Le représentant résident adjoint du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) à Tunis, El Kebir Mdarhri Alaoui, a exhorté les chefs de gouvernement des pays arabes et africains à conscientiser les citoyens quant aux risques des catastrophes naturelles et à la formation des spécialistes dans ce domaine pour mieux sensibiliser les personnes les plus pauvres vu qu'elles sont les plus exposées à ces risques. Dans une déclaration à la presse, avant hier, en marge du forum arabo-africain sur la réduction des risques des catastrophes naturelles, Alaoui a souligné la portée de la volonté politique et l'importance de renforcer les compétences humaines et les capacités techniques et scientifiques nécessaires pour la conscientisation au sujet des risques des catastrophes naturelles. Il a, également, mis l'accent sur la nécessité de mettre en place des plans et des législations efficaces pour éviter les risques encourus en raison des catastrophes naturelles, soulignant la portée de la capacité des gouvernements et des municipalités à appliquer les lois et la disponibilité des moyens nécessaires, sans omettre la rapidité de l'interaction quand il y a une catastrophe. Alaoui a incité à mettre en œuvre des plans et à concevoir une visibilité claire pour obtenir les financements et les ressources nécessaires afin de limiter les risques des catastrophes naturelles, affirmant que le Pnud œuvre avec la Tunisie dans le cadre de plusieurs programmes environnementaux à l'instar de ceux de Ghar El Melh et Tataouine. Quelques études et rapports élaborés par le Pnud indiquent que près de 15 mille catastrophes naturelles dans les pays arabes et africains ont eu lieu, durant les 30 dernières années. D'après lui, la solution radicale pour ce genre de crise réside dans la planification vigoureuse, la participation du citoyen et la disponibilité de l'information. Outre les inondations et la sécheresse, les pays arabes et africains souffrent d'autres catastrophes à l'instar des séismes et des glissements de terrains. Les statistiques disponibles indiquent que plus de 420 cas de glissements de terrains sont survenus dans le monde arabe suite au manque de plans anticipatifs et prospectifs.