Le Syndicat national des journalistes tunisiens (Snjt) a condamné hier les agressions physiques et verbales commises par les forces de l'ordre contre nombre de journalistes, alors qu'ils assuraient la couverture du festival de Houmet Essouk à Djerba. Dans un communiqué rendu public hier, le Syndicat a réclamé l'ouverture en urgence d'une enquête à ce sujet afin de déterminer les responsabilités et de prendre les mesures répressives nécessaires contre les agresseurs. Le Syndicat national des journalistes tunisiens va assurer le suivi du processus judiciaire inhérent à l'agression physique d'un journaliste de Radio «Ulysse FM», Haithem Mahdhi, a-t-il tenu à préciser, appelant le ministère public à traiter sans retard le dossier et à engager des poursuites contre les agresseurs des journalistes. Trois agents des forces d'intervention ont agressé physiquement et verbalement, mercredi soir, le journaliste de Radio Ulysse FM Haitehm Mahdhi et quatre autres journalistes lors de la couverture d'une conférence de presse donnée par le rappeur et compositeur Balti dans le cadre du festival de Houmet Essouk. Les journalistes agressés avaient observé jeudi un sit-in devant le siège du commissariat de police à Djerba. Bien que les agresseurs n'appartiennent pas au district de police de Djerba, le commissaire a tenu à présenter des excuses aux journalistes pour cet incident.