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Salah Gueddiche (ex-gardien de but de l'USM) : «Kalaï, Bédéri et Souissi les meilleurs...» Dossier : Russie 2018 — Le sélectionneur à-t-il réglé le problème du gardien de but?
Le directeur technique actuel de l'USM pense que la méforme des portiers actuels de l'équipe nationale, malgré leur longue expérience, devrait inciter Maâloul à creuser pour trouver des solutions de rechange parmi les jeunes keepers qui sont nombreux dans notre championnat... «Avant la préparation de la Coupe du monde en Argentine 78, le sélectionneur national Chetali avait eu l'audace de convoquer le jeune gardien de but du CA Naïli qui était le remplaçant du légendaire Sassi (Attouga) imperturbable dans son poste en équipe nationale et au CA jusque-là. Une décision qui avait surpris les observateurs et avait suscité des réactions mitigées. Mais elle était judicieuse et bien réfléchie dans la mesure où le jeune Naïli, grâce à ses qualités intrinsèques et ses réflexes éblouissants, s'était vite imposé comme gardien de but titulaire à la place du géant Attouga relégué au rang de remplaçant. Naïli a été époustouflant lors de trois matches contre le Mexique, la Pologne et l'Allemagne champion en titre, il avait encaissé seulement deux buts : un sur penalty contre le Mexique et le second contre la Pologne suite à une bourde du latéral gauche Kaâbi. Donc, Chetali, l'audacieux avait gagné son pari en misant sur les jeunes. Pourquoi notre sélectionneur actuel Maâloul ne ferait pas de même en convoquant nos jeunes gardiens pétris de prouesses et de talent et qui sont nombreux dans notre championnat ces dernières années. Je cite ici à titre d'exemple Kalaï (JSK), Bédéri (USM) et Souissi (ESM) et qui sont actuellement les meilleurs keepers de notre championnat. Quel talent ! Quelle présence d'esprit ! Et quels réflexes ! Ils sont encore jeunes et courageux et n'attendent que le feu vert de Maâloul pour saisir leur chance et prouver à tout le monde leurs qualités de dernier rempart. A Maâloul d'être lucide dans ses choix et d'éviter toute complaisance car il s'agit de l'intérêt national qui prime tout autre chose. Cela dit, Bédéri, Kalaï et Souissi méritent d'être convoqués par le coach national qui devrait incessamment les essayer dans les prochains tests amicaux contre Costa Rica, l'Iran en mars prochain pour juger de leur rendement, dans la mesure où Balbouli, Ben Chrifia et Jéridi, qui ont bien servi à un certain moment le team de Tunisie, ne sont plus les mêmes et passent actuellement par un passage à vide qui a trop duré avec leurs clubs. Maâloul pourrait garder par exemple Balbouli le plus chevronné pour encadrer ces jeunes sur des bases solides et de surcroît les aider à assurer la relève après le Mondial russe...».
