Le président (démissionnaire) de l'Isie réfute tout lien de sa démission avec la question de majorité et de minorité au sein du Conseil Le président de l'Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie), Chafik Sarsar, a démenti les informations relayées sur les raisons qui ont motivé sa démission ainsi que deux membres du Conseil de l'instance. «Nous n'avons pas quitté le navire, nous avons rejoint nos postes à l'Isie juste après pour finir notre mission», a-t-il tenu à préciser hier au cours d'une séance d'audition par la commission parlementaire de l'immunité, du règlement intérieur et des lois parlementaires et électorales. Sarsar a réfuté tout lien de sa démission avec la question de majorité et de minorité au sein du Conseil. Cette décision, a-t-il insisté, n'a pas été prise pour défendre certains éléments que lui même avait recommandé le recrutement ni pour se dérober de sa responsabilité vis-à-vis du rapport de la Cour des comptes sur l'instance. Selon le président de l'Isie, le différend à l'intérieur du Conseil de l'instance a porté atteinte aux principes démocratiques, affirmant que les membres subissent depuis quelque temps de fortes pressions. Il a indiqué qu'une enquête a été ouverte suite à un post publié par un membre sur son compte facebook et que 8 cadres, considérés parmi les meilleures compétences de l'instance, ont été licenciés «de manière humiliante». Chafik Sarsar a annoncé, mardi, lors d'une conférence de presse sa démission de la présidence de l'Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie) ainsi que celle de Mourad Ben Mouelli (vice-président) et de Lamia Zargouni (membre). Selon Sarsar, cette décision répond à l'engagement qu'il avait pris lors de sa prestation de serment au cours de laquelle il s'est engagé à respecter les dispositions de la Constitution et à garantir des élections libres et transparentes.