Plus de 50 chercheurs et responsables des différentes structures de la recherche scientifique et de l'innovation en Tunisie ainsi que des chercheurs et universitaires coréens participent du 2 au 8 novembre en cours à une session de formation organisée à l'initiative du ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique en collaboration avec l'agence coréenne de la coopération internationale (Koica) et l'institut coréen des politiques scientifiques et technologiques (Stepi). Dans une déclaration à l'agence TAP à l'ouverture de la session de formation, Malek Kochlef, directeur de la coopération bilatérale au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a indiqué que cette formation sera axée sur l'identification des priorités et la planification des programmes de recherche scientifique et de l'innovation. L'intervenant a précisé que cette session fait suite à une première formation organisée en Corée en 2015 et qui a été axée sur l'élaboration des politiques scientifiques et technologiques. Il a, en outre, fait remarquer que les participants, dont des responsables à la tête d'établissements universitaires, scientifiques et administratifs tunisiens et coréens examineront les moyens de réaliser un nouveau projet tuniso-coréen sur la gouvernance du système de recherche et d'innovation, ou le transfert de la technologie ou la recherche et l'industrie. « L'objectif étant de renforcer le partenariat entre les deux pays, notamment dans les domaines de la recherche scientifique et de l'innovation», a-t-il dit, faisant remarquer que d'autres sessions de formation suivront dans le cadre du programme de partenariat tuniso-coréen qui se poursuit de 2015 à 2017. Pour sa part, Khalil Amiri, secrétaire d'Etat à la Recherche scientifique, a indiqué que cette formation permettra de renforcer les compétences des responsables de la recherche scientifique au sein des universités et de l'administration tunisienne pour élaborer de nouvelles politiques efficaces de la recherche scientifique et de l'innovation qui consacrent l'ouverture sur l'environnement économique et soient au diapason des évolutions technologiques mondiales. « Le transfert de la technologie, l'évaluation des systèmes, les structures et l'identification des priorités sont tous des sujets qui seront évoqués lors de cette session», a souligné le secrétaire d'Etat. « Aujourd'hui, la volonté politique existe et les compétences aussi, alors il faut passer à la pratique et exploiter les potentialités de la recherche scientifique et technologique pour développer le secteur économique», a-t-il encore dit. De son côté, Jeehyun Yoon, représentante résidente du bureau de la Koica en Tunisie, a indiqué que la Tunisie et la Corée ne disposent pas de ressources naturelles mais de compétences de haut niveau et d'un capital humain riche. « La Corée est, aujourd'hui, fière de partager son expérience dans le domaine de la recherche scientifique et technologique avec la Tunisie pour l'aider à élaborer des stratégies efficaces pour la période à venir», a-t-elle déclaré à la TAP. Dans ce contexte, elle a mis l'accent sur l'importance d'exploiter le développement de la recherche scientifique et technologique pour renforcer les capacités du secteur industriel.