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Point de vue | Laissez le jeu !
Publié dans La Presse de Tunisie le 29 - 06 - 2024


Ce dont on va parler peut paraître secondaire et peu important par rapport aux questions qu'on peut soulever sur notre football. Mais on pense que c'est un détail de grand intérêt. On parle de nos arbitres et comment ils dirigent leurs matches. Si on remarque bien, la quasi majorité de nos arbitres adore siffler à tort et à travers, et aime à mourir couper le rythme des matches au moindre contact, au moindre duel musclé aérien. Vraiment, on est lassé de suivre un match sifflé par un arbitre dans notre championnat qui manque déjà de rythme et de «technicité». Il suffit de voir une séquence ou deux pour s'en assurer : la manie de siffler et d'arrêter le jeu est le «dada» de nos arbitres qui, en sifflant tout contact, pensent marquer leur territoire et impressionner les joueurs. On a un rythme haché, des coups francs à ne pas finir et bien sûr un match ennuyeux. De plus, cette façon de siffler lèse beaucoup nos clubs quand ils jouent en Afrique, là où les arbitres permettent un jeu de costauds et des contacts intenses et relevés. Même les actions limite agressives sont autorisées parce que le football d'aujourd'hui est un foot sensationnel et déchaîné qui récompense l'effort athlétique. L'arbitre, composante principale dans le spectacle et non simple juge comme le veut l'approche classique, est alors celui qui donne le tempo du match en laissant le jeu se poursuivre, en donnant automatiquement l'avantage à l'équipe dont un joueur est victime d'une faute adverse. C'est ça le foot : un rythme, une continuité de l'action qui fait monter l'adrénaline. Et permet aussi aux joueurs de s'éclater, de trouver le bon rythme et de s'épanouir. Malheureusement, à chaque fois que l'on suit un arbitre tunisien, on décèle cette fâcheuse habitude à tout siffler et à tout faire pour couper les actions. Et, bien sûr, quand on évolue en Afrique en Coupe du monde, on se rend compte que la moitié (peut-être plus) des fautes sifflées sont «imaginaires». On se souvient de Ahmed Kadhem, l'arbitre irakien qui a dirigé le derby CA- EST. En première mi-temps, il a donné une leçon à tous les arbitres tunisiens de ce qu'est un arbitre moderne. Il y avait au moins 10 à 15 contacts en milieu de terrain, et ce genre de fautes légères et même inexistantes était souvent sifflé. Lui, il ne bronchait pas, il menait des «sprints» de fou pour accompagner les actions tout en «ignorant» les joueurs à terre (qui simulaient une faute). C'était un rythme endiablé, et un arbitrage audacieux que seul un brave arbitre comme Kadhem pouvait faire. Cet arbitre nous a impressionnés, mais pas sûrement nos arbitres qui ont leur mode opérationnel intouchable !

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