Si de nombreux exploits ont été réalisés durant ces JO, deux stars ont survolé ces 31es Olympiades d'été : l'Américain Michael Phelps dans les bassins, le Jamaïcain Usain Bolt sur la piste. Quelle place occuperont dans l'histoire du sport Phelps et Bolt, qui tirent leur révérence à l'issue des Jeux olympiques de Rio dont ils auront, encore, été les stars, comme à Pékin en 2008 et Londres en 2012 ? A la piscine, un mouvement d'eau qui reflue. Sur la piste, un éclair qui s'évanouit. L'Américain Michael Phelps et le Jamaïcain Usain Bolt ont phagocyté les JO depuis huit ans. Une mainmise sur le plus grand événement sportif du monde, trois fois de suite, qui n'avait jamais été si implacable. Cela commence par les bassins, d'abord, puisque le calendrier traditionnel des JO est ainsi fait. Dans la première semaine, le roi Phelps a ajouté cinq médailles d'or et une d'argent pour cimenter son palmarès record (28 médailles olympiques, dont 23 en or). Parti à la retraite après Londres, il avait replongé pour échapper à la dépression. Mais il l'a juré : il ne serait pas là à Tokyo en 2020. «Rien prouver de plus» La longévité, c'est aussi ce qu'il faudra retenir d'Usain Bolt, la superstar du sprint. Paradoxal pour un athlète qui aura mis à peine 200 secondes durant sa carrière à conquérir neuf médailles d'or, en neuf finales. Avec neuf médailes d'or, Bolt rejoint le Finlandais Paavo Nurmi, fondeur et crossman dans les années 1920, et l'Américain Carl Lewis, sprinteur et sauteur en longueur à la fin du XXe siècle, au rang d'athlète le plus titré de l'histoire des JO.