La concurrence entre le rail et la route est de plus en plus âpre. La construction de nombreux axes routiers modernes a fait perdre de façon assez relative la réputation du transport ferroviaire. Il est temps de penser à redorer, un tant soit peu, le blason de ce mode par une action sérieuse de modernisation et de mise à niveau. La mise en exploitation d'une ligne ferroviaire à grande vitesse comme au Maroc, par exemple, ne doit pas rester un vœu pieux. Le projet d'interconnexion ferroviaire entre les réseaux maghrébins, l'idée d'une liaison de type LGV a vu le jour au cours des années 1980 pour relier Casablanca, Alger, Tunis et Tripoli. Quelques études préliminaires ont été ébauchées, mais sont restées sans suite. La question de la LGV est revenue en force au début des années 2000 et a, depuis, été abordée régulièrement au cours de réunions d'experts. Un cahier des charges pour l'étude de faisabilité du projet a même été établi par une commission. En cas de réalisation d'un tel programme, le temps de parcours envisagé Casablanca-Alger (1.200 km) serait de 6 heures, Alger-Tunis (1.000 km) 5 heures et Tunis-Tripoli (800 km) 4 heures. 780 Km de voie sont concernés par la LGV en Tunisie. L'idée d'une liaison de type LGV a vu le jour au cours des années 1980 pour relier Casablanca, Alger, Tunis et Tripoli. Quelques études préliminaires ont été ébauchées, mais sont restées lettre morte. La question de la LGV est revenue en force au début des années 2000 et a, depuis, été abordée régulièrement au cours de réunions d'experts. Différents tracés sont proposés pour réaliser cette ligne. Dans ces propositions les villes desservies auront de grandes chances d'être raccordées au réseau LGV. On peut, déjà, avoir un ordre d'idées sur les temps de parcours escomptés pour des dessertes comme Tunis-Sousse (45 mn), Tunis-Sfax (1H15 mn), Tunis - Gabès (2H) ou Tunis-frontière algérienne (1H). Cela ne relève pas de l'utopique. Il suffit d'une volonté politique certaine de la part des décideurs nationaux et maghrébins pour que ce rêve se transforme en réalité.